Une recherche suggère que les niveaux de substance toxique dans le tabac chauffé, qui fait partie des produits de dernière génération du tabac, émettent 90 % moins de substances toxiques comparées aux cigarettes classiques. Le tabac chauffé connait une croissance considérable dans des pays comme le Japon. Étant donné que cette étude a été financée par British American Tobacco, la prudence est de mise sur les conclusions jusqu’à ce qu’elle soit reproduite par une équipe indépendante.
QUAND BRITISH AMERICAN TOBACCO MET EN AVANT SON TABAC CHAUFFE
Selon une étude financée par British American Tobacco, les concentrations de substances toxiques dans les « vapeurs » de la Glo se sont avérées inférieures à hauteur d’environ 90 % à celles de la fumée de cigarette.
« Nos études sur Glo révèlent qu’il produit des niveaux significativement plus faibles de composants nocifs ou potentiellement dangereux par rapport à une cigarette« selon le Dr James Murphy, responsable de la réduction des risques à British American Tobacco. Il a été constaté que la vapeur produite avait des valeurs de substances toxiques plus faibles que la fumée de cigarette ce qui devrait en principe exposer les consommateurs à beaucoup moins de substances toxiques. Ce sont les substances toxiques dans la fumée qui provoquent la plupart des maladies liées au tabagisme.
Les scientifiques de British American Tobacco ont analysé et comparé le tabac chauffé de la Glo disponible dans le commerce avec la fumée d’une cigarette de référence et ils ont constaté des réductions substantielles des émissions de Glo. La plupart des substances toxiques de la fumée de cigarette n’ont pas pu être détectées dans la « vapeur » de celle ci.
« Cette évaluation complète des produits chimiques fait partie d’une approche que nous avons
développée pour démontrer le potentiel à risque réduit des produits de tabac chauffé et d’autres produits de prochaine génération par rapport aux cigarettes classiques« selon Murphy. « Nous pensons qu’une telle approche est essentielle pour communiquer aux consommateurs et aux législateurs que les informations disponibles sur nos produits sont basées sur une science solide et fondée sur des preuves« selon le chercheur.Les scientifiques ont évalué 126 substances incluant des substances toxiques identifiées par la Health Canada, la Food and Drug Administration (FDA) et le Groupe d’étude de l’OMS sur la réglementation des produits du tabac (TobReg) comme nocives ou potentiellement nocives pour la santé. Ces substances sont produites par la combustion du tabac.
Une machine a été utilisé pour générer de la fumée ou de la vapeur dans le laboratoire d’une manière qui imite l’utilisation réaliste des produits. Des échantillons d’air ont également été produits pour comparer la fumée et la vapeur. Une analyse des émissions a montré que le Glo produit un aérosol beaucoup plus simple que les cigarettes. En moyenne, Glo a émis moins de 95 % sur les 102 des 126 composés qui ont pu être mesurés comparativement à la fumée. Pour les 9 substances toxiques que l’OMS propose d’abaisser dans la fumée de cigarette, la réduction moyenne globale était de 97,1 % alors que pour les 18 nécessitant un signalement obligatoire par la FDA, elle était de 97,5 %.
24 substances n’ont pu être détectées/quantifiées dans les émissions Glo, dans la fumée ou les deux. Cette étude doit être prise avec des pincettes, car elle est financée par British American Tobacco qui compte sur ces nouveaux produits. C’est pourquoi elle devra être reproduite par des équipes indépendantes pour démontrer sa fiabilité.
Source : Housseniawriting.com/