La Mildeca (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) et l’Inserm, en collaboration avec l’association l’Arbre des connaissances, lancent, lundi 28 novembre, Maad-digital.fr, un site d’information scientifique sur les addictions construit avec de jeunes adolescents. Les dangers liés à l’alcool, au tabac et aux drogues illicites y sont décryptés via des vidéos sur un ton décalé.
PARLER ADDICTION AVEC LES PLUS JEUNES !
Pourquoi l’alcool peut-il rendre violent et modifier les performances sexuelles ? Pourquoi le cerveau des adolescents est-il plus accro à la cigarette que celui des adultes ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses précises, validées scientifiquement, à la portée des ados sur le nouveau site Maad-digital.fr.
Cette nouvelle plate-forme, élaborée par des chercheurs de l’Inserm et la Midelca (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives), entend éveiller l’intérêt des jeunes en apportant des informations scientifiques pédagogiques et fiables sur les mécanismes d’addictions aux drogues, indique l’Inserm dans un communiqué.
Cette initiative est la première en France. Les jeunes ont été impliqués dans le choix des sujets et leur traitement. On y trouve des articles et des vidéos « dans un langage et sur des supports adaptés aux usages multimédias des jeunes« . Ainsi, on peut visionner une des premières vidéos au titre accrocheur : « l’alcool est-il la cause des bastons ?« , un format consacré au « binge-drinking », cette tendance à se saouler en un temps record, particulièrement prisée chez les plus jeunes ou encore des quiz visant à démonter des clichés sur l’alcool, le cannabis ou la tabac.
À travers les différentes vidéos, la volonté affichée est celle de faire comprendre aux jeunes adolescents comment le mécanisme de l’addiction se met en place dans le cerveau, notamment par le biais du système de récompense.
Le site se veut participatif en offrant la possibilité de poster des idées de sujet, devenir relecteur des articles et aussi signaler une information trouvée sur la toile considérée comme « douteuse » qui mériterait d’être validée scientifiquement. Une page Facebook a également été créée.
Source : Leparisien.fr