En Algérie, la situation de l’e-cigarette semble bien compliquée. En effet, la directrice du CEM Mohamed Bnou Ahmed El Hebbek d’Abou Tachfine, dans la périphérie de Tlemcen, a récemment organisé une journée de sensibilisation sur les « méfaits » de l’e-cigarette qu’elle considère comme dangereuse.
« UN VERITABLE POISON DONT ON IGNORE LA PROVENANCE ! »
Quoi de mieux pour aider les jeunes à continuer de fumer qu’une bonne journée de sensibilisation sur les « dangers » de l’e-cigarette. En invitant des psychologues, des juristes, des services de sécurité, les élèves et leurs parents, avec les enseignants, Mme Dehimi, la directrice du CEM Mohamed Bnou Ahmed El Hebbek d’Abou Tachfinea à voulu montrer que le phénomène prenait « dangereusement » de l’ampleur dans son établissement.
Afin de justifier cette journée, la directrice s’appui sur une étude effectuée sur des souris et des cellules humaines en laboratoire. «Bien que les cigarettes électroniques contiennent moins de substances carcinogènes que les cigarettes conventionnelles, le vapotage pourrait présenter un risque plus grand de contracter un cancer pulmonaire ou de la vessie et de développer des maladies cardiaques» précise la fameuse « étude ».
Le plus inquiétant, d’après des enquêteurs au niveau de la wilaya de Tlemcen, ce sont « ces produits suspects importés d’Asie et cédés à des prix très abordables » qui peuvent attirer les enfants.
«Une e-cigarette qui n’est pas conforme pourrait exploser et le e-liquide contenu à l’intérieur est un véritable poison car on ignore tout de sa provenance». Un reportage sur les « méfaits de ce fléau » et l’avantage de s’en priver a été diffusé par les professeurs de sciences naturelles du CEM.
La directrice estime que « lutter contre ce phénomène et le tabagisme de façon générale dans les établissements scolaires n’est pas uniquement l’affaire de l’école également celle des parents et des institutions ».
Source : Elwatan.com
