Après une enquête sur la vape en Australie, l’AMA (Australia Medical Association) n’a pas hésité à déclarer que la e-cigarette ne devrait pas être vendu comme une aide à l’arrêt du tabagisme. Selon l’AMA, la cigarette électronique devrait continuer à être fortement réglementée.
AUCUNE PREUVE QUE LA E-CIGARETTE AIDE A L’ARRÊT DU TABAGISME
Présentant leurs observations sur une enquête concernant la e-cigarette, l’AMA a réclamé qu’une réglementation « forte » reste en vigueur dans le pays. Selon eux, il n’y a actuellement aucune preuves irréfutables que les e-cigarettes aident les fumeurs à quitter le tabagisme.
Dans sa soumission au Comité permanent sur la santé, l’AMA indique que l’industrie du tabac utilise le potentiel des nouveaux produits, y compris des e-cigarettes pour maintenir ou tenter de créer une dépendance à la nicotine chez les utilisateurs. Pour le Dr Michael Gannon, président de l’Australia Medical Association « La croissance internationale des produits du vapotage a permis à l’industrie du tabac de se recycler dans l’effort de réduction des risques même si il n’y a actuellement aucune preuve que les cigarettes électroniques permettent aux fumeurs de quitter le tabagisme« .
Il insiste en précisant « On ne doit pas permettre que la e-cigarette soit lancée sur le marché en temps qu’aide à l’arrêt du tabac, car nous n’avons aucune preuve qu’elle en soit une. »
Selon lui, l’Australie est un leader mondial dans le contrôle de tabac, et doit le rester en permettant aux fumeurs de quitter le tabagisme. « Nous ne devons pas permettre aux e-cigarettes de devenir une alternative socialement acceptable face au tabagisme. » déclare t’il. Pour le Dr. Gannon, les e-cigarettes imitent ou normalisent l’acte du tabagisme. « Elles peuvent avoir comme conséquence de retarder la décision du fumeur quant à son arrêt, et elles peuvent également envoyer des signaux de normalisation aux enfants et aux jeunes ».
Il réclame que les e-cigarettes et les produits connexes ne puissent pas être à la disposition des moins de 18 ans et que la publicité et la commercialisations de ceux ci soit sujet aux mêmes restrictions que pour le tabac. « Jusqu’à ce que nous possédions des rapports cliniques complets du NHMRC sur la sécurité ou le manque de sécurité des e-cigarettes, nous devons continuer à traiter ces produits avec une extrême prudence ».
Source : A.com.au/