Malgré la récente autorisation des e-liquide nicotinés en Nouvelle-Zélande, la situation de l’e-cigarette en Australie ne semble vraiment pas se décanter. En effet, le nouveau président de l’Association médicale australienne (AMA) a récemment fait comprendre que la position officielle vis à vis de l’e-cigarette ne changerait pas.
LE PRESIDENT DE L’AMA NE VEUT PAS ALIGNER SA POSITION SUR LES AUTRES PAYS !
Alors qu’en Australie le tabagisme est encore très présent, le nouveau président de l’AMA (Association médicale australienne) a fait disparaitre certains espoirs en déclarant « qu’absolument rien ne changerait » concernant la position de l’association sur l’e-cigarette.
Tony Bartone, a déclaré au journal « The Australian » qu’il n’y aurait donc aucun changement dans la position de l’AMA « absolument aucun » et ce malgré le fait qu’il soit légal d’utiliser des cigarettes électroniques aux Etats-Unis, en Union Européenne, au Canada et depuis peu en Nouvelle-Zélande.
Pourtant, même le Cancer Council of Australia qui s’oppose à l’introduction de l’e-cigarette dans le pays a admis que son utilisation est nettement moins dangereuse que le tabagisme.
« Le consensus est très fortement en faveur de l’e-cigarette et montre qu’elles sont significativement moins dangereuses que les 
cigarettes classiques« , a déclaré Paul Grogan, directeur des politiques du Cancer Council Australia. « C’est un fait que nous ne contestons pas » à t’il ajouté.
Si des millions de fumeurs ont utilisé l’e-cigarette pour se sevrer du tabac et que les experts s’accordent sur le fait qu’elles sont beaucoup moins dangereuses que le tabagisme, en Australie plus de trois millions de personnes fument et deux sur trois mourront de maladies liées au tabagisme.
Toutefois, le Dr Bartone a déclaré que les preuves qui montrent les avantages de l’e-cigarette n’étaient pas concluantes. « En ce qui nous concerne, l’utilisation des e-cigarettes normalisent l’acte de « fumer » sans réellement aborder le problème et le coeur de la question ; c’est-à-dire que le tabagisme a des conséquences importantes sur la santé », a-t-il déclaré.
Le manque de données sur les risques de l’e-cigarette est tout aussi important, a-t-il ajouté. « Les produits utilisés contiennent parfois des agents cancérigènes nocifs et nous ne disposons pas de données à long terme sur le type risque encouru« , a-t-il déclaré.
