Ces derniers temps les malfrats qui attaquent les boutiques d’e-cigarettes ne semblent pas bien doués ! Après un récent braquage ridicule aux Etats-Unis, c’est maintenant un récit rocambolesque que nous dévoile le gérant d’une boutique d’e-cigarette à Montignies-sur-Sambre, dans la région de Charleroi, en Belgique.
« REVIENS LE SOIR, TU VA PEUT-ÊTRE ME PRENDRE PLUS ! »
Il y a les braquages planifiés avec méthode, préparés avec minutie et dont chaque détail est étudié sous tous les angles. Et puis il y a les braquages un peu moins élaborés, comme celui tenté samedi dans un magasin de cigarettes électroniques par six pieds nickelés à Montignies-sur-Sambre, dans la région de Charleroi, en Belgique. Voyant qu’il n’avait pas affaire à des clients ordinaires, Didier, le vendeur, a tout simplement demandé aux braqueurs de revenir plus tard… ce qu’ils ont fait ! Malheureusement pour eux, les policiers, prévenus par Didier, étaient également présents pour les cueillir, comme le raconte RTL Info.
Il est environ 15 heures lorsque les braqueurs font irruption dans la boutique. Certains portent une arme à la taille et dérobent des boîtes. Didier décide de la jouer au culot. « Je leur dis que c’est à 18h30 qu’il faut me braquer : “Tu vas me prendre 1 000 balles, si tu reviens le soir, tu vas peut-être me prendre plus” ». Le coup de bluff fonctionne.
Les braqueurs partis, Didier appelle la police. Les forces de l’ordre ont du mal à croire que les malfaiteurs vont revenir. Le vendeur leur explique qu’il « n’est pas tombé sur des lumières ». La suite des événements lui donne raison. Mais les braqueurs refont leur apparition à 17h30, et non 18h30. Didier tente un nouveau coup de bluff et leur dit « d’acheter une montre ». Quand les malfaiteurs pénètrent pour la troisième fois de la journée dans le magasin, les policiers sont aussi au rendez-vous. Cinq personnes sont interpellées, dont un mineur.
Insolite, l’histoire aurait aussi pu très mal tourner, souligne Vincent Fiasse, procureur de Charleroi. « On peut très bien avoir une scène de ce genre-là qui dégénère avec une prise d’otage », a-t-il réagi.
Source : Leparisien.fr/