Au Canada, les services de santé publique de Toronto demande au gouvernement ontarien d’interdire la vente des produits aromatisés pour la vape, exception faite de ceux à l’arôme de tabac, chez les détaillants accessibles aux mineurs, comme les dépanneurs et les stations-services.
« JE M’INQUIETE DES EFFETS DU VAPOTAGE »
La santé publique à Toronto presse le gouvernement ontarien d’interdire la vente des produits aromatisés de vapotage, exception faite de ceux à l’arôme de tabac, chez les détaillants accessibles aux mineurs, comme les dépanneurs et les stations-serivces.
L’hygiéniste en chef de Toronto, la Dre Eileen de Villa, voudrait aussi que le fédéral interdise dans ces commerces la publicité sur les produits de vapotage, en plus de limiter leur contenu en nicotine.
Je m’inquiète des effets sur la santé du vapotage
, affirme la Dre de Villa, qui espère limiter la « popularité » de ces produits chez les jeunes. Elle souligne que le pourcentage des jeunes Canadiens qui vapotent a augmenté de plus de 70 % de 2017 à 2018.
Le comité de la santé publique de Toronto doit débattre de la question lors de sa prochaine réunion, le 9 décembre. À compter d’avril 2020, les commerçants à Toronto vendant des produits de vapotage devront obtenir un permis de la ville spécifiquement pour ce type de produit. Le coût du permis : 645 $.
Le gouvernement ontarien a déjà annoncé qu’il bannirait les publicités sur les produits de vapotage dans les dépanneurs et les stations-services à compter du 1er janvier. L’opposition néo-démocrate demande à la province d’aller plus loin et de limiter la vente des produits du vapotage aux boutiques spécialisées et aux pharmacies.
Source : Ici.radio-canada.ca/