Alors que les gouvernements français et italien ont pris la décision de rendre la vape accessible pendant la pandémie en autorisant l’ouverture des boutiques spécialisées, d’autres pays comme le Canada sont encore dans la réflexion. Une situation qui fait évidemment bondir Valérie Gallant, la directrice de l’Association québécoise des vapoteries (AQV).
« LES BOUTIQUES DE VAPE DOIVENT RESTER OUVERTES !«
Au Canada, la Direction de la santé publique évalue la possibilité de rendre les produits de la vape accessibles durant la pandémie, quelques jours après que les boutiques spécialisées non considérées comme un service essentiel aient fermé leurs portes.
Alexandre Lahaie, attaché de presse de la ministre de la Santé, Danielle McCann, indique qu’un avis sur la question a été demandé à la Direction de la Santé publique à savoir si les boutiques d’e-cigarettes étaient un service essentiel.
Pour Valérie Gallant, directrice de l’Association québécoise des vapoteries (AQV), la décision est évidente : « les boutiques de vape devraient rester ouvertes« . » Les gens qui sont en cessation tabagique et qui utilisent la vapoteuse, comme support pour arrêter, n’ont pas nécessairement fait des réserves » rappelle la directrice de l’AQV. «Certains retourneront donc acheter des cigarettes», se désole-t-elle.
« Le gouvernement est conscient qu’il doit rendre les produits accessibles aux clients, ils ne savent juste pas comment », poursuit Mme Gallant. La solution, selon elle, serait de permettre temporairement la vente en ligne, ce qui est interdit normalement. « Une décision devrait être prise d’ici quelques jours » , selon la directrice de l’AQV.