Rien ne va plus au Québec ou la vape est de plus en plus pointé du doigt ! David Bowles, président de la Fédération des établissements d’enseignement privé présente le vapotage comme un « véritable fléau » dans les écoles du Québec déclarant que certains jeunes vont même jusqu’à l’utiliser en classe.
« LE TABAGISME FAIT UN RETOUR EN FORCE AVEC LE VAPOTAGE »
Les statistiques canadiennes tardent à documenter le phénomène, mais tous les intervenants consultés par Le Journal constatent la croissance fulgurante du vapotage. Les autorités scolaires, l’Institut national de santé publique et la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac sonnent l’alarme avant que la situation devienne une épidémie, comme c’est le cas aux États-Unis.
« C’est un fléau. On avait fait beaucoup de progrès quant à la réduction du tabagisme, mais depuis deux ou trois ans, le tabagisme fait un retour en force avec le vapotage », se désole David Bowles, président de la Fédération des établissements d’enseignement privé.
Il va même jusqu’à comparer ce fléau à celui des échanges de textos à caractère sexuel. « Le sextage est un problème énorme (dans les écoles), mais le vapotage en est un aussi », insiste celui qui est aussi directeur général du Collège Charles-Lemoyne.
L’Association québécoise du personnel de direction des écoles (AQPDE) a sondé ses membres et 74 % d’entre eux estiment que le vapotage est un problème important. Dans plusieurs écoles, les directions estiment que le quart des jeunes vapotent. À certains endroits, ce pourcentage grimpe à 50 %.
Source : Journaldequebec.com/