En réponse à l’annonce récente du Gouvernement Libéral d’un plan de réglementer la vape, l’Association Canadienne de la Vape accueille favorablement l’aveu de Jane Philpott à l’effet que la cigarette électronique soit une alternative moins nocive que le tabac et que la vape peut être un outil utile dans la lutte au tabagisme.
« Le Canada a été un leader mondial dans l’implantation de stratégies qui ont encouragé avec succès les fumeurs à abandonner une habitude qui a des impacts significatifs sur la santé des utilisateurs. L’aveu de la part du Ministre de la Santé que la vape représente des bénéfices est une étape encourageante, une étape qui nous permet d’espérer que encore une fois le Canada ouvrira la voie. Cependant, les lois concernant la cigarette électronique au niveau provincial à travers le pays semblent débalancées et trop contraignantes et, selon nous, vont causer encore plus de mal en réduisant l’accès à une alternative au tabac moins dommageable », mentionne Stanley Pijl, le Président du Conseil d’administration du CVA.
L’impact de la consommation de tabac sur la santé humaine représente un coût énorme en vies et en ressources. Selon le Département de la Santé de l’Alberta, l’utilisation du tabac impose une charge d’environs 17 milliards de dollars au Canadiens, incluant 4,4 milliards annuellement en frais de soins de santé directs.
Un rapport marquant commandé par le Public Health England (PHE) en 2015 conclut que la cigarette électronique est significativement plus sécuritaire que la fumée de cigarette et a le potentiel d’aider les fumeurs à cesser le tabagisme.
Les découvertes principales de l’analyse de 111 pages rédigée par un expert anglais incluent :
- La cigarette électronique est estimée être plus sécuritaire de 95% que le tabagisme
- Les risques pour la santé de l’exposition passive à la vapeur de cigarette électronique sont probablement extrêmement bas
- La cigarette électronique aide les fumeurs à quitter la cigarette
- La cigarette électronique est utilisée presque exclusivement par des fumeurs
- Il n’y a aucune preuve que la cigarette électronique mène à la consommation de tabac
- La perception du public face aux risques potentiels de la cigarette électronique n’est pas cohérente avec les données les plus actuelles de la recherche
Le CVA croit que si les gouvernements réglementent et, dans quelques cas, restreignent la vape et la cigarette électronique de la même manière que qu’ils réglementent l’utilisation du tabac, beaucoup 
moins de fumeurs vont être encouragés à améliorer leur santé en faisant la transition vers la vape, une alternative reconnue comme moins nocive.
« Nous sommes heureux de voir que le Gouvernement Fédéral a reconnu les bénéfices de la vape. Bien que nous soyons d’accord avec le rapport du Comité Permanent sur la santé du Gouvernement Fédéral (Vape : Vers un cadre réglementaire de la cigarette électronique) qui stipule que la cigarette électronique devrait être l’objet d’une réglementation séparée du tabac afin que ceux qui cherchent une alternative moins nocives puissent en trouver facilement une, nous croyons aussi fermement que le gouvernement devrait relayer des informations adéquates quant aux risques que celles-ci représentent et qu’ils ont un rôle à jouer afin d’encourager les fumeurs à faire la transition vers la vape afin d’épargner autant des vies que les rares fonds pour les soins de santé », conclut Stanley Pilj.
À propos de l’Association Canadienne de la Vape :
L’Association Canadienne de la Vape (CVA) est une organisation sans but lucratif nationale enregistrée représentant autant les fabricants que les commerçants de produits de la vape au Canada. Le but premier du CVA est de s’assurer que la réglementation gouvernementale soit raisonnable et pratique par la mise en place d’une stratégie professionnelle et proactive de communication et d’éducation fournie dans les deux langues officielles aux agences de santé, les médias et les législateurs.
Source : The Canadian Vaping Association 
