Au Canada, le nombre de jeunes vapoteurs dans la ville d’Ottawa a surpassé le nombre de fumeurs de tabac. En 2017, 10 % des élèves de la capitale nationale ont utilisé une cigarette électronique, comparativement à 6 % qui ont fumé des cigarettes au cours des 12 derniers mois.
48% DES ÉLÈVES PENSENT QUE LA VAPE NE PRÉSENTE PAS OU PEU DE RISQUES POUR LA SANTÉ
Santé publique Ottawa, qui est à l’origine de cette enquête, souhaite instaurer des mesures pour diminuer l’attrait du vapotage chez les jeunes. L’organisme fait une présentation de ses recommandations lors d’une rencontre lundi.
L’étude sur laquelle Santé publique Ottawa s’est basée démontre que 23 % des élèves du secondaire d’Ottawa, de la 9e à la 12e année, ont utilisé une cigarette électronique au moins une fois. Près de la moitié (48 %) des élèves d’Ottawa de la 9e à la 12e année croient que le vapotage ne présente que peu ou pas de risques pour la santé.
Aux États-Unis, le directeur du Service de santé publique parle du vapotage comme d’une épidémie
. L’usage de la cigarette électronique a bondi de 12 % à 21 % entre septembre 2017 et 2018 dans ce pays. Au Canada, la consommation de produits de vapotage par des jeunes aurait également connu une croissance importante.
Santé Canada pourrait recommander au gouvernement fédéral de limiter la vente de ces produits aromatisés comme mesure pour s’attaquer au phénomène du vapotage chez les jeunes. Les saveurs alléchantes sont en effet en grande partie responsables de l’attrait des jeunes pour le vapotage, affirme une étude américaine déposée lors des consultations fédérales.
La mesure, tout comme la restriction de la vente en ligne et la limitation de la concentration de la nicotine, fait partie des recommandations faites à Santé Canada à la suite d’une vaste consultation que l’organisme a lancée en avril pour comprendre le phénomène du vapotage.
Source : Ici.radio-canada.ca/