Alors que débute la Semaine pour un Québec sans tabac, on apprend qu’un fumeur sur deux va mourir de sa dépendance.
C’EST PARTI POUR UNE SEMAINE SANS TABAC !
Selon les intervenants dans la lutte contre le tabagisme, le cancer du poumon causé par le tabac a tué 14 personnes par jour au Québec en 2016. Le Conseil québécois sur le tabac et la santé dévoilera dimanche à Montréal les données les plus récentes concernant les cancers du poumon causés par le tabagisme.
«Vers un Québec sans tabac» est la mission que s’est donnée le Conseil, qui œuvre depuis 40 ans pour réduire et prévenir la consommation de tabac au Québec.
Parallèlement, la campagne «J’arrête, j’y gagne ! » réitère son invitation aux Québécois à s’inscrire à son défi de six semaines sans tabac, qui s’étirera du 6 février au 19 mars. Sa porte-parole, la docteure Christiane Laberge, soutient que plus des deux tiers des participants réussissent ce défi grâce à une panoplie d’outils tels qu’une ligne d’appel et une application mobile. Des courriels d’encouragement, une communauté Facebook et le tirage incitatif de deux voyages doivent également apporter un certain soutien aux aspirants ex-fumeurs.
Selon l’organisme derrière cette initiative, Capsana, près de 1,5 million de Québécois fument toujours alors que 60 pour cent d’entre eux souhaitent pourtant renoncer à la cigarette. Les intéressés ont jusqu’au 6 février pour s’inscrire au defitabac.ca, qui en est à sa 18e année.
UNE CAMPAGNE « J’ARRÊTE, J’Y GAGNE ! » AVEC LA E-CIGARETTE ?
La cigarette électronique fera t’elle partie de la campagne «J’arrête, j’y gagne ! » ? Comme pour le « Mois sans tabac » en France, celle ci est brièvement présentée sur le site officiel Defitabac.qc.ca.
« La cigarette électronique semble être une aide à la cessation prometteuse pour certains types de fumeurs. Par contre, avec les recherches qui doivent encore être menées ainsi que la grande variété de cigarettes électroniques sur le marché, il est fortement recommandé de discuter avec votre médecin ou votre pharmacien avant d’en commencer l’utilisation.
De plus, Santé Canada et le ministère de la Santé et des Services sociaux recommandent de faire preuve de prudence par rapport aux cigarettes électroniques, car leur qualité peut être variable et leur composition peut ne pas correspondre à ce qui est écrit sur l’emballage; par exemple, elles peuvent contenir de la nicotine alors qu’il est inscrit «sans nicotine» sur l’emballage. Soulignons que la nouvelle loi québécoise sur le tabac interdit la vente de cigarettes électroniques aux mineurs depuis la fin 2015. »
Malheureusement, la e-cigarette ne semble pas une priorité pour cette campagne, les médicaments de substitution nicotinique étant clairement mis en avant : « On recommande donc aux fumeurs d’essayer avant tout d’arrêter de fumer avec les médicaments déjà reconnus pour la cessation: thérapies de remplacement de la nicotine (timbres, gommes, pastilles, inhalateur et vaporisateur buccal), comprimés de bupropion ou de varénicline. La composition et la fabrication de ces produits sont sûres et régies par des lois strictes. De plus, ils sont remboursés par la plupart des assurances. »
Il est donc peu probable de voir des spots ou déclarations mettant en avant la cigarette électronique pour arrêter de fumer pendant cette campagne.
Source : Journalmetro.com / Defitabac.qc.ca