C’est un nouveau moment difficile pour la vape au Canada et surtout pour les vapoteurs québécois. En effet, ce mercredi, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé mercredi matin un encadrement plus strict des produits de la vape, en limitant notamment le taux de nicotine dans les e-liquides et en interdisant les arômes et saveurs dans ces produits. Une catastrophe à venir pour la lutte contre le tabagisme…
DES RECOMMANDATIONS POUR PROTEGER LES JEUNES ?
Cette annonce du gouvernement fait suite aux recommandations énoncées dans le rapport du directeur national de santé publique qui ont été rendues publiques mercredi matin également. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé mercredi matin un encadrement plus strict des produits de la vape, en limitant notamment le taux de nicotine dans les e-liquides et en interdisant les arômes et saveurs dans ces produits.
Le rapport qui vise à protéger la santé de la population en général, mais surtout chez les jeunes, où le vapotage est un véritable fléau fait état de sept recommandations. Outre les arômes et saveurs, ainsi que la concentration maximale de nicotine désormais limitée à 20 mg/ml dans tous les produits, le rapport évoque notamment l’adoption d’une taxe spécifique provinciale sur les produits de vapotage et la diminution des points de vente de produits de vapotage à proximité des établissements d’enseignement.
« De diminuer les arômes est une chose importante, car ça diminue l’attrait chez les jeunes. C’est de ça qu’il faut prendre conscience », indique Annie Papageorgiou, directrice générale du Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS).
Pour Valérie Gallant, directrice générale à l’Association québécoise des vapoteries (AQV), il y’a de quoi craindre des répercussions avec une possible disparition des arômes et saveurs dans les e-liquides : » La réduction des taux de nicotine est effectivement une façon réfléchie de mieux protéger les jeunes des “méfaits” de la nicotine, mais l’interdiction des saveurs est, à mon avis, une très mauvaise idée, car ça risque de créer encore plus de problèmes avec l’approvisionnement en arômes sur internet et le vapoteur risque de mettre n’importe quoi n’importe comment « .
Pour le moment, aucun échéancier n’a été proposé et personne ne connait la période ou l’encadrement pourrait entrer en vigueur.