C’est un jugement qui pourrait faire date au Canada. En effet, Un Montréalais vient d’avoir la désagréable surprise de faire l’objet de l’un des premiers jugements pour utilisation d’e-cigarette au volant mi-juin, à la cour municipale de Montréal.
LE VAPOTAGE AU VOLANT C’EST PROHIBE !
C’est un fait divers qui ne surprendra personne mais qui reste une grande première au Canada. Si vous ne le saviez pas, il est possible de prendre une l’amende pour avoir vapoté au volant si l’appareil inclut un écran indicateur, vient de décider la justice.
Un Montréalais vient d’avoir le désagréable honneur de faire l’objet de l’un des premiers jugements en ce sens, à la mi-juin, à la cour municipale de Montréal. Jean-Maxime Nicolo conduisait sa voiture à l’automne 2018, lorsqu’il a été intercepté par des policiers qui croyaient l’avoir surpris avec un cellulaire en main. Il a été mis à l’amende.
M. Nicolo a contesté sa contravention, plaidant qu’il n’avait pas de cellulaire en main, mais seulement sa vapoteuse. Le juge Randall Richmond l’a cru. « Le témoignage du défendeur est suffisamment crédible pour être retenu », a-t-il écrit dans sa décision.
« Même une vapoteuse peut être une distraction au volant, si elle comporte un écran lumineux affichant des informations et des boutons de réglage à manipuler », a décidé le magistrat. Le Code de la sécurité routière interdit en effet les cellulaires au volant, mais aussi « de faire usage d’un écran d’affichage » – sauf quelques exceptions.
Il faut dire que M. Nicolo ne se contentait pas d’aspirer la vapeur de son appareil. « Je jouais avec les réglages […], j’ajustais le voltage et la température […], je fumais par intervalles », a-t-il déclaré à l’audience.
L’infraction au Code de la sécurité routière « n’exige pas de regarder un écran », a écrit le juge. » C’est le fait de faire usage de l’appareil qui constitue l’infraction. «