Une source d’inquiétude pour certains, un encouragement de santé publique pour d’autres, la vape semble avoir un succès certain auprès de la jeunesse canadienne comme le démontre le résultat d’une récente étude. En effet, plus d’un quart des lycéens du pays aurait recours au vapotage.
LA PEUR D’UNE « DEPENDANCE A LA NICOTINE »
L’inquiétude du tabagisme chez les jeunes ne semble plus être une priorité au Canada. En effet, il est aujourd’hui plus simple de fustiger l’utilisation de la cigarette électronique et de parler de « dépendance à la nicotine ».
Selon les résultats d’une étude canadienne, plus d’un quart des lycéens aurait recours à la vapoteuse. Parmi ces jeunes adultes, les garçons seraient davantage concernés.
Pour ce travail, les auteurs Jamie Seabrook du Brescia University College et Evan R. Wiley de l’Université Western ont étudié les données recueillies dans le cadre de l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves de 2019. Cette enquête nationale est menée auprès de 38 299 élèves de la 9e à la 12e année, soit l’équivalent des années de lycée ici en France.
Concernant les résultats, 26 % des élèves du secondaire ont déclaré avoir vapoté le mois précédent. Parmi ces vapoteurs, 12 % ont indiqué avoir fumé exclusivement des arômes contenant de la nicotine, 11,3 % utilisent à la fois des vapoteuses contenant de la nicotine mais aussi celles sans nicotine et environ 2,5 % s’en tiennent exclusivement à l’utilisation de e-cigarettes sans nicotine.
En conclusion, Jamie Seabrook déclare : « Les jeunes qui vapotent des produits sans nicotine ont tendance à avoir une moins bonne compréhension des risques des produits chimiques de la cigarette électronique, ce qui peut se traduire par une utilisation non informée et ils peuvent conclure que les dangers du tabagisme sont également exagérés« .