Hallucinant ! S’il y’a bien une ville ou ne s’attendait pas à voir une interdiction de l’e-cigarette c’est bien Shenzhen d’où provient pourtant au moins 90% des produits du vapotage disponibles sur le marché. Pourtant, cette ville d’une banlieue du sud de la Chine, a récemment ajouté l’e-cigarette à sa liste de contrôle du tabagisme, renforçant encore l’interdiction de fumer dans les lieux publics.
LE CHEF LIEU DE LA VAPE DANS LE MONDE INTERDIT L’USAGE DANS LES LIEUX PUBLICS
La ville de Shenzhen qui abrite pourtant de très nombreuses compagnies produisant des e-cigarettes vient d’interdire l’usage de la vapoteuse dans les lieux publics. Surprenant ? Et bien pas vraiment !
En Chine, il est interdit de fumer dans tous les lieux publics intérieurs, les lieux de travail et les transports en commun. Cependant, il existe des controverses sur le point de savoir si les e-cigarettes devraient faire partie de la catégorie des produits antitabac.
Selon la nouvelle règlementation, il est interdit de vapoter dans les lieux publics de Shenzhen, y compris les quais de bus et les salles d’attente dans les établissements publics. Cette décision suit la doctrine d’autres villes chinoises, notamment Hong Kong, Macao, Hangzhou et Nanning, qui ont mis en place des interdictions similaires de l’e-cigarette.
Selon un rapport publié en mai par le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies, les jeunes constituent la majeure partie des utilisateurs d’e-cigarettes. Selon ce rapport, son taux d’utilisation aurait augmenté de 2015 à 2018.
Si on se réfère au projet « Une Chine en bonne santé 2030 » publié en 2016, le pays s’est fixé pour objectif de réduire le taux de tabagisme (et de vapotage à priori) chez les 15 ans et plus à 20% d’ici 2030, contre 26,6% actuellement.