COVID-19 : L’attente d’une pandémie pour que l’e-cigarette soit reconnue « d’utilité publique »

COVID-19 : L’attente d’une pandémie pour que l’e-cigarette soit reconnue « d’utilité publique »

Une terrible nouvelle apporte parfois son lot de consolation ! Dans ces temps troublés par la pandémie de coronavirus (COVID-19), l’e-cigarette est passée de « non-fréquentable » à « outil d’utilité publique » grâce aux nombreuses organisations qui défendent chaque jour cet outil de réduction des risques. 


UN FLOU, UN DOUTE PUIS UN DECRET !


Suite aux mesures brutales de confinement, le flou total s’est installé dans les boutiques d’e-cigarettes en France. Faut-il fermer ? Peut-on rester ouvert ? Pourtant, les décisions étaient claires et les commerces de vapotage n’étaient à ce moment pas considérés comme important voir essentiel au bien commun. 

Comme le déclare Jacques Le Houezec, consultant en santé publique chez nos confrères du Télégramme « Ça a été le flou pendant quelques jours, mais la situation s’est assez rapidement débloquée. Le ministre de la Santé a jugé qu’il était préférable que les vapoteurs ne reprennent pas le tabac en ce moment ».

Mais une décision gouvernementale est venue à la rescousse des vapoteurs et des professionnels de la vape. Le 18 Mars au matin, un arrêté publié au Journal officiel a autorisé la réouverture des commerces spécialisés dans la vente de produits du vapotage, malgré les mesures de confinement imposées en raison du Covid-19. 

Pour la FIVAPE (Fédération Interprofessionnelle de la Vape) c’est un événement majeur et historique pour la vape en France :  « La décision publiée par arrêté ce matin est une reconnaissance de la mission de santé publique portée par les professionnels français du secteur de la vape, et notamment par les presque 900 structures adhérentes à la Fivape, Fédération Interprofessionnelle de la Vape. Les industriels et commerces spécialisés, indépendants de l’industrie du tabac, ont permis à 700 000 Français d’échapper définitivement à la nocivité de la cigarette, et à 3 millions de s’en éloigner en adoptant la vape dans une démarche de sevrage tabagique. Ils représentent près de 90% de l’activité de la filière en France, apportant l’espoir d’échapper aux tragiques conséquences du tabagisme, attestées chaque année par la mort de 73 000 Françaises et Français.« .


TIRER DES ENSEIGNEMENTS DE CETTE DECISION !


Il aura en effet fallu une pandémie et surtout l’arrivée d’Olivier Veran au poste de Ministre de la Santé pour que l’e-cigarette soit enfin reconnue d’utilité publique ! Cela fait des années maintenant que la vape est ignorée, attaquée ou dénoncée par les médias, les institutions et les gouvernements successifs. Ce décret du 18 mars 2020 pourrait pourtant être la première pierre permettant au vapotage d’être reconnu d’utilité publique de façon définitive. Comme le précise la FIVAPE dans son communiqué, c’est à présent aux commerçants ou industriels de faire preuve de responsabilité afin de prouver à tous le sérieux et l’importance du secteur de la vape pour la santé publique. 

Si l’avenir semble aujourd’hui incertain, une porte s’ouvre enfin pour la vape en France et il serait dommage de ne pas s’y engouffrer avec sourire tant l’attente fut longue. Cependant, le combat n’est pas terminé et il y’a fort à parier que certains choix des dirigeants français et européens devront encore être remis en cause dans un futur proche.

Le premier pas est fait, seul l’avenir dira si ce jour du 18 Mars 2020 était un tournant historique pour le plus efficace des outils de réduction des risques contre le tabagisme. 


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A propos de l'auteur

Passionnée de journalisme, je me suis décidée à rejoindre la rédaction de Vapoteurs.net en 2017 afin de traiter principalement l'actualité vape en Amérique du nord (Canada, Etats-Unis).