Faisant suite aux récentes déclarations du CNCT (Comité National contre le Tabagisme) , la FIVAPE (Fédération interprofessionnelle de la vape) a lancé une enquête en ligne qui vient de donner ses conclusions. Résultat, 86% des vapoteurs se déclarent “très inquiets” à la perspective d’une interdiction des saveurs dans le vapotage.
DES VAPOTEURS CONDAMNES A UN RETOUR AU TABAC ?
Depuis quelques semaines plusieurs voix s’élèvent pour demander l’interdiction des arômes du vapotage, à l’instar du Comité National contre le Tabagisme (CNCT). Une perspective totalement aberrante qui condamnerait des millions de vapoteurs et de fumeurs à rester dans le tabagisme sans aucune option sérieuse de réduction des risques.
La FIVAPE (Fédération interprofessionnelle de la vape) s’inquiète de telle annonce et a proposé un communiqué de presse suite à une enquête en ligne (auprès de 6000 répondants) :
Sous le feu des médias depuis le lancement de la campagne anti-vape du CNCT, les professionnels du vapotage tiennent à alerter sur l’intense mobilisation des consommateurs observée dans les boutiques spécialisées depuis 3 jours.
Les remontées du terrain font état de centaines de témoignages de vapoteurs inquiets à la perspective de ne plus trouver les produits qui leur permettent de mener leur démarche d’arrêt du tabac. Ils se disent prêts à se mobiliser durement contre toute interdiction des arômes.
Sollicitée par ses adhérents, la Fivape a conduit une enquête en ligne qui a reçue plus de 6000 réponses de vapoteurs en à peine deux jours : 86% de ceux-ci se déclarent “très inquiets” à la perspective d’une interdiction des saveurs dans le vapotage.
Cette statistique doit alerter les autorités de santé car elle illustre l’impact délétère du “ coup de com’ ” du CNCT sur la démarche d’arrêt des 4 millions de vapoteurs. Une fois de plus, le vapotage est pointé du doigt comme un problème et non une solution.
Les arômes dans la vape n’ont pas pour but de séduire des mineurs à qui la vente de nos produits est interdite depuis 2016. Ils permettent la création de recettes attractives pour des fumeurs majeurs.
Nier que les arômes ont fait le succès du vapotage auprès de clients dont la moyenne d’âge est de 38 ans démontre la méconnaissance profonde de la vape et nous le déplorons.
Rappelons que c’est à ce jour la meilleure méthode disponible pour arrêter de fumer et la plus choisie par les français. Une telle interdiction serait très impopulaire.
Nous alertons enfin sur les très importantes conséquences économiques d’une telle décision. La filière indépendante du vapotage représente 15 000 emplois directs et indirects, tous tournés vers l’accompagnement de fumeurs décidés à quitter le tabac. Les boutiques spécialisées construisent leur accompagnement sur la diversité des recettes. N’autoriser que des e-liquides goût tabac reviendrait à réduire tellement l’offre que seuls subsisteraient les produits de la vape fabriqués par l’industrie du tabac.
Nous demandons aux autorités sanitaires de considérer avec la plus grande prudence ce rapport et les invitons à travailler étroitement avec les 8000 professionnels du secteur de la vape qui, au quotidien, aident les fumeurs français à vivre mieux et en meilleure santé.
Pour en savoir plus sur la FIVAPE et les actions menées pour le vapotage, rendez-vous sur le site officiel .