Il y’a quelques jours, nous avons publié ici même un communiqué officiel provenant de la société « Aeroma » concernant l’affaire qui l’oppose à Ladybug Juice. Afin de rester totalement neutre, nous avions promis un « droit de réponse » à chacun des protagonistes et Ladybug Juice a souhaité en disposer.
La rédaction de Vapoteurs.net précise en accord avec « Ladybug Juice » que dans un soucis de respect des communications privées, les pièces jointes du communiqué ne seront pas publiées.
LE COMMUNIQUE OFFICIEL DE « LADYBUG JUICE »
« Pour ma part,
Afin d’être le plus transparent possible avec les lecteurs, je vais expliquer chronologiquement les raisons qui m’ont fait changer de laboratoire avant de découvrir que le Laboratoire Aeroma avait déposé ma marque.
J’ai contracté auprès d’Aeroma un contrat simple d’embouteillage depuis novembre 2015. De fin 2015 à décembre 2016, Le laboratoire a embouteillé les fioles Ladybug Juice dans les formats 10ml et 30ml. Les relations commerciales avec le laboratoire se sont dégradées petit à petit. Les délais de production/livraison initialement étaient prévus à 5 jours pour arriver à plus de 20 jours, les étiquettes posées par le labo se décollaient toute seul et pas mal de petites choses qui à la fin devenaient pénalisantes pour Ladybug. Je me confondais en excuses pour le retard auprès de mes clients et je faisais parfois des remises pour ces retards importants, bref je passais pour un amateur.
Mi-Janvier 2017, la situation ne s’arrangeant pas, les relations commerciales s’étant dégradés, j’ai averti Mr Hennion par mail de ma décision de quitter le laboratoire et j’ai demandé une remise exceptionnelle pour le retard sur ma dernière commande.
J’ai fait des devis et j’ai signé un contrat chez Kapalina. J’ai soldé mon compte chez Aeroma le 27 janvier 2017 en réglant ma dernière facture pour laquelle Mr Hennion m’a accordé une remise exceptionnelle pour le retard de livraison.Entre Janvier et le 12 Mai 2017, je n’ai plus de nouvelles du laboratoire Aeroma, mon compte est soldé et pour moi la page est tournée.
Le 12 Mai 2017, je reçois un courrier recommandé de l’avocat du laboratoire Aeroma. L’avocat m’explique qu’un contrat me lie encore à Aeroma et que ce contrat cours toujours car je ne l’ai pas rompu officiellement. Que par conséquent, je dois considérer ce courrier comme une mise en demeure d’exécuter mes obligations contractuelles, je dois apporter au laboratoire Aeroma un volume de travail correspondant à celui qu’elle était en droit d’attendre de ma part depuis 3 mois. L’avocat insiste sur le fait qu’à défaut de réaction de ma part sous 10 jours à compter de la réception du courrier, son client le laboratoire Aeroma a donné instruction de lancer une action à mon encontre afin d’obtenir le respect du contrat et obtenir des indemnités auxquelles Aeroma pourrait prétendre.
Le 13 Mai 2017 à 12H04 : Je téléphone à Mr Hennion, j’insiste et il décroche. Je lui réexplique bien que la collaboration entre nous est terminée et je souhaite qu’il me fiche la paix comme demandé dans mon mail du 21 janvier 2017. Je lui rappelle que notre contrat de parle pas de volume obligatoire ni de clause de concurrence, je lui demande de rompre le contrat de son coté comme ce dernier l’y autorise. Mr Hennion me relance dans l’après-midi du 13 Mai par sms, je lui redemande de me laisser en paix car je ne veux plus travailler avec lui.
Le 13 Mai 2017 : Dépôt de ma marque à l’INPI par Mr Hennion
Déposant : AEROMA, SAS, 76 rue des frères lumière, 59560, COMINES, FR (SIREN 80084720400016)
Mandataire : AEROMA SAS, M. PATRICE HENNION, 76 rue des frères lumière, F59560 Comines, FR
Numéro : 4361218
Statut : Demande publiée
Date de dépôt / Enregistrement : 2017-05-13
Lieu de dépôt : 92 INPI – Dépôt électronique
Historique Publication 2017-06-02 (BOPI 2017-22)
Le 15 Mai 2017, Je réponds par mail à l’avocat que je conteste le bien-fondé de sa demande. Depuis, pas de nouvelles de l’avocat qui a surement abandonné.
Du 15 Mai 2017 au 25 Aout 2017, Pas de nouvelles d’Aeroma, ni de l’avocat …
Le 25 Aout 2017 : Découverte de l’enregistrement INPI.
Suite à la découverte de l’enregistrement INPI, je constate que mon dernier coup de fil avec Mr Hennion coïncide avec le dépôt de ma marque par son labo. Je fais une vidéo sur la page Facebook, expliquant la situation car je suis « perdu » à ce moment-là. Malgré le nombre de fois où j’ai demandé à Mr Hennion de me laisser tranquille, le revoilà avec ma marque entre ses mains. La vidéo a été partagée sur beaucoup de groupe de vapoteurs et a mobilisé énormément de vapotos. J’ai reçu des centaines de témoignages de soutien de réconfort sur la page Facebook et en message privé.
Mr Hennion est venu sur mon groupe Facebook et j’ai accepté sa demande d’adhésion afin de lui laisser une tribune ouverte et l’occasion de s’expliquer sans aucune modération de ma part. Les posts sont accessibles sur mon groupe, le temps que tout soit réglé. Mr Hennion explique qu’il m’aime bien et qu’il a voulu protéger ma marque sans mon accord car d’autres que lui auraient pu exploiter l’image. Que tout ceci est un quiproquo qui lui porte préjudice.
Mr Hennion m’a téléphoné dimanche 27 Aout. Il va m’envoyer un recommandé avec la cession de ma marque pour 1€.
A la question : Pourquoi je n’ai pas déposé la marque ?
– Simplement parce qu’on est une petite communauté et qu’on se connait entre nous. Je ne m’imagine pas déposé VDLV ni Vape Institut, ça ne se fait pas même s’ils auraient omis de le faire. Alors oui, je suis naïf et je vis au pays des bisounours car je ne pensais pas ça possible entre vapotos. Ce n’est pas mon métier, j’apprends de mes erreurs et pour le coup ce fut une belle erreur.
Pourquoi avoir fait une vidéo Facebook au lieu de téléphoner à Mr Hennion ?
– Vu que nos relations étaient passés de froide à glaciale lors du coup de téléphone du 13 mai et que le même jour il dépose ma marque, vu que je lui ai demandé de me laisser tranquille plusieurs fois, j’ai ressenti son acte comme une tentative de me faire du mal car il ne m’a jamais prévenu qu’il avait fait ce dépôt de marque.
En conclusion, je souhaite tourner la page, j’accorde à Mr Hennion le bénéfice du doute car j’ai senti au téléphone sa volonté de résoudre le litige rapidement. Il souhaite retrouver le calme et laver son laboratoire de toute suspicion. »