Il y’a quelques jours, le créateur d’arômes concentrés et de e-liquides « Ladybug Juice » a déclaré via son compte Facebook officiel s’être fait « volé » son nom. (Voir l’article). Nous avons évidemment contacté Aéroma, la société incriminée qui a acceptée d’utiliser son droit de réponse face aux accusations portées.
COMMUNIQUE DU LABORATOIRE AEROMA CONCERNANT L’AFFAIRE « LADYBUG »
Le Dimanche 27 Août 2017,«
Les laboratoires AEROMA, qui ont embouteillés le Lady Bug pendant toute sa période de lancement pendant plus d’un an, n’exploitent pas du tout cette cette marque qui reste bien exclusivement exploitée par Mickaël Pillain. Juridiquement Mickaël peut sans problème montrer son antériorité et prouver l’exploitation de cette marque et ce d’autant plus que j’ai signé juridiquement un contrat de façonnage industriel avec lui qui, dans son objet, porte le nom « Lady Bug ». Ce contrat est très antérieur au dépôt de marque (près de 18 mois). En clair si juridiquement j’ai déposé la marque, pratiquement je ne peux rien en faire : je serais de droit immédiatement et légitimement attaqué. Il est donc abusif de parler de vol et c’est au contraire une démarche de « mise en sécurité » de la marque qui a motivé mon action.
La marque a été protégée pour simplement donner un coup de main à Mickaël qui est effectivement un passionné et qui sur ce coup ne s’est pas du tout bordé. Comme industriel, je m’en étais déjà inquiété auprès de lui, comme sur d’autres sujet – la déclaration de ses formules, obligatoire à l’INRS en particulier dans le cadre du CLP. Son mode de création qui procède du mélange d’arômes déjà constitués avec un sourcing américain rend un peu compliqué le dépôt des formules sans screening moléculaire précis. Je l’avais invité à le faire. Il m’avait affirmé que tout était en règle. La marque Lady Bug est déjà déposée par son créateur (l’inventeur du personnage de BD) dans de nombreuses classes mais restait disponible dans la classe 34, celle du tabac et les E liquides. J’ai donc pris l’initiative de bloquer la marque quand j’ai vu que Mickaël ne l’avait pas fait. La marque était vulnérable.
Il se trouve que j’aime bien Mickaël, même dans ses emportements excessifs qui le rendent sympathique, j’ai donc choisi de l’aider dans le cadre de notre partenariat.
Cette mise en protection se fait dans un timing précis.
Il abandonne de fait les laboratoires AEROMA en janvier 2017 après une négociation tarifaire qui porte sur 1 T de produits à embouteiller à l’année. Il n’informe pas les laboratoires AEROMA de son intention d’arrêter la production bien qu’étant contractuellement lié. Je découvre incidemment qu’il fait embouteiller chez Kapalina. Je lui envoie un courrier d’avocat au mois de mai 2017. Au delà du problème commercial, je dois savoir si je dois mettre les quantités prévues au planning prévisionnel ou non. Le marché des bouchons est tendu à la suite des problèmes de fabrication de Bericap et je dois anticiper. A la suite de ce courrier nous nous appelons et décidons de poursuivre dans le cadre du contrat (qui est donc reconduit) une collaboration ponctuelle qui pourrait porter sur l’embouteillage des 30 ml. Le contrat n’est donc jamais formellement rompu, au contraire, de nouvelles productions sont envisagées.
C’est donc en partenaire que j’agis. Un collaborateur, en charge des dépôts de marque me signale que la marque est vulnérable car non déposée, je lui demande de le faire. Je prévois d’en parler à Mickaël Pillain, je ne le fais pas immédiatement, j’oublie, je suis passé à autre chose, j’ai d’autres soucis, l’automatisation de la mise en étuis en particulier qui mange mon temps et mon énergie. Problème vrai d’industriel. Le sujet serait revenu sur la table s’il m’avait contacté, il ne me contacte pas, donc je zappe. AEROMA est une jeune PME et le travail et les problèmes ne manquent pas.
Mes alertes et mes contacts me préviennent du bad buzz ce samedi qui met en cause les laboratoires AEROMA mais aussi ma personne dans des termes très violents et diffamatoires : j’aurais volé la marque Lady Bug pour faire une concurrence déloyale à l’original. C’est juridiquement, techniquement et commercialement faux.
– la marque est juridiquement libre donc je ne la vole pas
– je n’exploite pas la marque donc je ne crée aucun préjudice à M. Pillain qui continue à développer son activité. Au contraire pendant la période du mois de mai au mois d’Août la marque est protégée donc à l’abri de prédateurs éventuels.
– on me fait juste un procès d’intention alors que rien ne peut montrer une quelconque intention hostile de la part d’AEROMA qui de fait n’en avait aucune.
Je ne peux pas agir immédiatement je suis sur le chemin du retour de mes vacances. Ca n’est donc qu’à partir de 22H que je peux agir en ne pouvant que constater, dépité, l’ampleur des dégâts. Les laboratoires AEROMA sont véritablement salis.
Je demande la possibilité de poster sur le groupe fan Lady Bug de Facebook, cette possibilité m’est accordée. Je publie deux notes explicatives qui calment un peu les débats mais le mal est fait.
J’indique que je suis bien entendu prêt à céder la marque Lady Bug qui ne présente aucun intérêt pour moi pour 1 € symbolique et Mickaël Pillain décide vers 5H du matin de clore les possibilités de poster sur le sujet de discussion. Nous avons convenu de nous appeler, ce qui a été fait aujourd’hui (dimanche) vers 17H.
Je cède demain (lundi) officiellement la marque à Mickaël Pillain. Le débat est désormais clos.
Je regrette que Mickaël Pillain, peut être mal conseillé, ait choisi le rapport de force public plutôt que de m’appeler. L’affaire, s’il y en avait eu une, aurait été réglée en 5 mn.
Je ne peux que regretter ce bad buzz, dans lequel Lady Bug et son créateur se sont positionnés comme victime (sans de fait être victime de quoique ce soit). Un très bon coup de marketing viral sur les réseaux sociaux : ce qui expliquerait peut être qu’AEROMA n’ait pas été contacté par Lady Bug en dépit de toute logique
Je regrette et je déplore que ce bad buzz se soit fait sur le dos d’une jeune société, Les laboratoires AEROMA, sur le dos de son dirigeant et de ses salariés, sur des arguments fallacieux de non qualité. C’est justement sur la qualité qu’AEROMA appuie son développement en ne travaillant qu’avec des fournisseurs certifiés et irréprochables. AEROMA a construit son process de fabrication sur la base du guide des bonnes pratiques appliquées en Grande Bretagne BSI PAS 54115 qui fait autorité et référence dans la fabrication de E-liquides.
Patrice Hennion
Laboratoires Aeroma »
Nous précisons que ce communiqué a été publié suite a la demande exclusive et avec l’autorisation des laboratoires Aeroma.