Jeudi dernier, les vapoteurs ont interpellés l’Organisation mondiale de la santé (OMS) afin qu’il permette à plus d’un milliard de fumeurs dans le monde d’avoir à des alternatives plus sûres face au tabagisme.
DES MILLIONS DE VAPOTEURS S’EXPRIMENT SUITE A LA COP7
« Au nom de millions d’entre nous qui sont d’anciens fumeurs, et à l’appui de millions de fumeurs qui méritent un accès aux produits à nocivité réduite, nous adoptons aujourd’hui la Déclaration de Delhi, appelant l’OMS et les représentants de nos pays présents à la COP7 de nous permettre d’avoir un accès inchangé aux alternatives à nocivité réduite des cigarettes « , a déclaré Tom Pinlac, président de « The Vapers Philippines« .
Les officiels présents lors des réunions organisées à huis clos entre l’OMS et les ministères de la santé cette semaine envisagent d’interdire les cigarettes électroniques, bien qu’ils reconnaissent que celles ci soient nettement plus sûres que les cigarettes classiques. A noter que lundi, ceux ci ont interdit aux vapoteurs et aux groupes de consommateurs d’assister aux réunions qui étaient soi-disant publiques.
LES VAPOTEURS SE DÉFENDENT ! UNE CONFÉRENCE ORGANISÉE EN MARGE DE LA COP7
Une étude publiée ce mois-ci dans la revue scientifique Addiction à lancé un rappel : pour le Public Health England, les e-cigarettes sont 95% plus sûres que les cigarettes classiques. D’ailleurs elles sont très largement disponibles au Royaume-Uni, aux États-Unis et dans l’Union Européenne, aidant des millions de fumeurs à arrêter de fumer pour de bon. En Suisse, la vape est récemment devenue la méthode la plus populaire pour arrêter de fumer.
Cependant, ce sont les fonctionnaires suisses de l’OMS qui dirigent l’appel pour la répression des produits de la vape. Un rapport d’un auteur anonyme au Secrétariat de l’OMS à Genève se trouve à la base des négociations de cette semaine. Le rapport recommande d’interdire ou de restreindre sévèrement les cigarettes électroniques, tout en citant les préoccupations concernant les jeunes, et ce, en dépit du fait que les cigarettes électroniques sont «très probablement moins toxiques que la fumée de cigarette». L’argument final étant le manque d’expérimentation et d’études cliniques sur la sécurité à long terme.
«Si nous avions attendu des études cliniques et de la certitude scientifique, nous n’aurions pas de ceintures de sécurité, de casques de moto, de carburant plus propre ou d’aliments plus sains», a déclaré M. Pinlac. « Il ne fait aucun doute que les cigarettes électroniques sont beaucoup plus sûres que les cigarettes. Leurs interdictions serait un dédain pour notre santé et nous sommes ceux qui en paieront le prix. Les préoccupations au sujet de la jeunesse sont très importantes, mais cela doit se régler par une réglementation appropriée et équilibrée, et non pas avec des interdictions. »
Source : Businessmirror.com.ph (Traduction par Vapoteurs.net)
