En Ecosse, Alex MacKinnon, le directeur de la Royal Pharmaceutical Society (RPS) a demandé a ce qu’il y’ai de nouvelles études sur les cigarettes électroniques et qu’un meilleur contrôle qualité soit effectué.
LE DIRECTEUR DE LA RPS PAS TOTALEMENT CONVAINCU PAR LA CIGARETTE ELECTRONIQUE
Alors que la Food and Drugs Administration (FDA) aux États-Unis a lancé sa campagne pour empêcher les jeunes d’utiliser tout système de délivrance de nicotine dont les cigarettes électroniques, Alex MacKinnon, directeur de la Royal Pharmaceutical Society (RPS) a décidé de prendre position.
Selon Mitch Zeller, directeur du Centre pour les produits du tabac » La FDA fait des efforts pour empêcher les enfants d’utiliser un produit contenant de la nicotine, y compris les cigarettes électroniques« , il ajoute «Alors que nous continuons d’en apprendre davantage sur ces produits et leur relation avec les jeunes, l’agence sera mieux préparée pour aborder la question de leurs utilisations grâce à des efforts éducatifs axés sur la science »
Pour sa part, McaKinnon déclare que la politique actuelle du RPS sur les cigarettes électroniques s’oppose à leur «normalisation», la Royal Pharmaceutical Society souhaite d’ailleurs des recherches sur le long terme. « Malgré que les cigarettes électroniques ont l’air d’avoir un rôle dans la réduction des risques, nous sommes toujours préoccupés par le fait que le vapotage puisse conduire à une dépendance à la nicotine et à la dépendance psychologique qui empêche l’arrêt« , a-t-il déclaré. Selon lui, la cigarette électronique possède des aspects particulièrement attrayants pour les jeunes.
LE PHE ET ACTION ON SMOKING AND HEALTH N’ONT PAS LE MÊME POINT DE VUE
Mais concernant le vapotage, toutes les institutions n’ont pas le même point de vue au Royaume-Uni. Pour Martin Dockrell, responsable du contrôle tabac pour le Public Health England (PHE) » Les données d’un certain nombre d’enquêtes menées au Royaume-Uni n’ont jamais montré que les cigarettes électroniques agissaient comme une passerelle vers le tabagisme chez les jeunes »
Il ajoute par ailleurs : « Nous surveillons de près les données du Royaume-Uni concernant l’utilisation des cigarettes électroniques chez les jeunes tout en faisant des comparatifs avec les données sur le tabagisme. L’expérimentation de la cigarette électronique est courante chez les jeunes mais son utilisation régulière reste rare et se concentre presque entièrement chez les fumeurs et anciens fumeurs« .
Pour Hazel Cheeseman, directeur du Action on Smoking and Health (ASH) : « Au Royaume-Uni, il est prouvé que peu de jeunes utilisent régulièrement des e-cigarettes. D’ailleurs, ce point ne me semble pas être une priorité pour le Royaume-Uni. » ajoutant « A ce jour, nous avons des preuves qui montre que les cigarettes électroniques sont beaucoup moins nocives que le tabagisme et qu’elles aident vraiment les gens à arrêter de fumer« .