Aux Émirats Arabes Unis, la municipalité de Dubaï semble vouloir rappeler une fois de plus les règles en vigueur concernant le vapotage. Fin 2017, la ville avait déjà fait comprendre que l’e-cigarette n’était pas la bienvenue !
DUBAÏ RENFORCE SA SURVEILLANCE CONCERNANT LE VAPOTAGE DANS LES LIEUX PUBLICS !
Les personnes attrapées d’utiliser une e-cigarette dans des zones non autorisées à Dubaï se verront infliger une amende pouvant aller jusqu’à 2 000 dirhams (460 Euros). La municipalité de Dubaï a annoncé que l’utilisation de ces appareils dont la vente avait été légalisée aux Emirats cette année sera soumise aux mêmes lois que celles qui régissent déjà le tabagisme.
Les lieux où il est interdit de fumer comprennent les lieux de culte, les écoles, les universités et les centres commerciaux, ainsi que les établissements de santé et les laboratoires pharmaceutiques. Il est également interdit de vapoter ou fumer à bord des véhicules transportant des aliments, des médicaments, de l’essence et des produits chimiques.
« La municipalité surveillera toute infraction liée au vapotage dans les lieux publics« , a déclaré Nasseem Mohammad Rafie, directeur par intérim du département de santé et sécurité de la municipalité de Dubaï. « Les spécialistes prendront les mesures nécessaires pour retrouver les contrevenants qui utilisent des cigarettes électroniques dans les lieux publics. » a t’elle ajouté.
Quiconque utilise une e-cigarette dans une zone non-fumeur encourt une amende pouvant aller jusqu’à 1 000 dirhams (230 Euros), tandis que ceux qui ne respectent pas les conditions spécifiques d’une zone fumeur désignée risquent de payer jusqu’à 2 000 dirhams (460 Euros).
UNE AUTORISATION DE VENTE DES E-CIGARETTES CONTRASTÉE !
En février, il avait été annoncé qu’il ne serait plus illégal de vendre des e-cigarettes et des produits du vapotage aux Émirats arabes unis. Des responsables ont déclaré s’attendre à ce que des e-cigarettes soient en vente dés ce mois-ci.
Les nouvelles règles connues sous le nom UAE.S 5030 autorisent la vente d’e-cigarettes, de chicha électronique ainsi que des e-liquides.
Nasseem Mohammad Rafie craint que la propagation des e-cigarettes non réglementées ait conduit à la levée de l’interdiction. « L’objectif est de freiner la circulation aléatoire et illimitée de ces produits, afin que les matériaux et ingrédients soient connus sans ajout d’éléments interdits présentant un risque pour la santé », a déclaré Mme Rafie.
« L’objectif est également de soutenir les efforts visant à mettre fin au tabagisme, à lutter contre les maladies qui en résultent et à réglementer le commerce de l’e-cigarette aux Émirats arabes unis, en coordination avec les autorités compétentes de chaque émirat. »
Malgré les autorisations de vente, les experts médicaux de la région gardent des réserves sur l’impact de l’e-cigarette sur la population. « Nous ne sommes toujours pas sûrs de l’impact à long terme de la vaporisation, il semblerait que nous remplacions une mauvaise habitude par une autre« , a déclaré le Dr Fadi Baladi, directeur médical du centre de chirurgie d’un jour Burjeel à Abu Dhabi, au National.
Selon lui, « Le vapotage peut être moins nocif, mais pourrait tout de même être un problème de santé à l’avenir.«