Suite aux 5000 plaintes déposées, la société Juul Labs spécialisée dans la vape vient d’annoncer avoir trouvé un accord avec les parties, sans en préciser le montant. Elle était notamment accusée de préjudice corporel, mais aussi d’un marketing trop orienté vers les jeunes consommateurs.
UNE CONCLUSION APRÈS UN CAUCHEMAR
Le spécialiste de la vape américaine Juul a annoncé mardi la conclusion d’un accord clôturant plus de 5.000 plaintes déposées contre lui par 10.000 personnes aux États-Unis. Le montant ne peut pas être précisé pour l’heure, indique un communiqué.
Après un brillant succès commercial, Juul Labs était notamment accusé de pratiquer un marketing ciblé auprès des mineurs, quand bien même ce type de produits est strictement interdit à ce public aux États-Unis et dans la plupart des autres pays où est implantée la marque. Celle-ci était aussi accusée de préjudice corporel par plus de 3.000 plaintes.
Ce ne sont pas seulement des particuliers qui ont intenté une action devant le tribunal de San Francisco, mais aussi des collectifs de consommateurs, des entités gouvernementales et des tribus amérindiennes qui ont particulièrement dénoncé l’épidémie de vapotage chez les jeunes américains.
« Dans le cadre du règlement et de la procédure judiciaire, Juul Labs ne peut pas divulguer le montant du règlement à l’heure actuelle, mais a obtenu un investissement en capital pour financer la résolution », précise l’entreprise dans son communiqué. L’entreprise a aussi souligné sa volonté de « remplir sa mission de transition des fumeurs adultes loin des cigarettes combustibles tout en luttant contre l’utilisation par les mineurs. »