L’équipe de recherche dirigée par Jo Freudenheim, épidémiologiste à l’University at Buffalo aura pour mission de faire un examen comparatif des différences de méthylation de l’ADN chez les utilisateurs de cigarette électronique, les fumeurs et non-fumeurs. Le but étant de comparer la réaction pulmonaire chez les uns et les autres.
UNE ÉTUDE POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES EFFETS DE LA E-CIGARETTE SUR LE CORPS
Cette étude attribuée à été une épidémiologiste de l’Université de Buffalo cherche donc à fournir des réponses sur les effets de la e-cigarette sur le corps. Il est vrai que des réponses sont nécessaires depuis que la e-cigarette a pris de l’ampleur et que la Food and Drug Administration la réglemente.
Selon Jo Freudenheim, professeur distingué de l’University at Buffalo et présidente du service d’épidémiologie et de santé environnementale a déclaré .«L’usage des cigarettes électroniques augmente rapidement, y compris parmi les jeunes qui n’ont jamais fumé de cigarettes»
Une subvention de 100 000 $ de la Prevent Cancer Foundation, le seul organisme américain à but non lucratif qui se consacre exclusivement à la prévention du cancer et à la détection précoce à été obtenue. La recherche sur les effets des cigarettes électroniques est d’une importance cruciale compte tenu du manque de connaissances concernant les effets sur la santé des utilisateurs.
« Il y’a beaucoup d’intérêt à comprendre comment les e-cigarettes peuvent affecter le corps« , a déclaré Freudenheim. « La FDA est d’ailleurs particulièrement intéressé par des données sur l’impact biologique des e-cigarettes. Cette étude contribuera à cela. »
Les ingrédients prédominants des e-liquides sont la nicotine, le propylène glycol et / ou le glycérol. Lorsqu’ils sont utilisés dans les aliments et les cosmétiques, les composants non nicotiniques sont considérés comme sûrs par la FDA. Cependant, on connaît peu l’incidence que peuvent avoir ces produits sur les poumons humains après une inhalation et suite au processus de chauffe qui a lieu dans la e-cigarette.
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QUELLE PROCÉDURE POUR CETTE ÉTUDE ?
Pour cette étude pilote, Freudenheim et ses collègues examineront des échantillons provenant des poumons de fumeurs en bonne santé, de non fumeurs et d’utilisateurs de cigarette électronique âgés de 21 à 30 ans. Les participants à cette étude ont subi une procédure appelée bronchoscopie, un échantillon de cellules pulmonaires étant recueilli par une procédure de rinçage.
Les chercheurs étudieront les échantillons afin de vérifier s’il existe des différences dans la méthylation de l’ADN parmi les trois groupes. Ils étudieront 450 000 taches sur l’ADN tissulaire.
« Chaque cellule de votre corps a le même ADN, mais certaines parties de cet ADN sont activés dans différents tissus. Les changements dans la méthylation de l’ADN contribuent à permettre de différencier ces types de cellules », explique Freudenheim.
L’étude de Freudenheim sera construite à partir d’une autre étude pilote récemment commencé par Peter Shields, MD, de l’Université de l’Ohio State College of Medicine, un co-chercheur principal sur la subvention Prevent Cancer Foundation. L’objectif est finalement de demander un financement pour une étude plus vaste.
Jo Freudenheim s’intéresse depuis longtemps à la méthylation de l’ADN, en se concentrant principalement sur les tumeurs du sein, alors que Peter Shields possède une vaste expérience dans la recherche sur le tabac et la e-cigarette. Ils collaborent depuis plus de 20 ans à la recherche de moyens pour prévenir le cancer.
Source : Buffalo.edu
