Aux Etats-Unis, l’AAP (American Academy of Pediatrics) prend très au sérieux la notion « d’épidémie » de vape chez les jeunes. Afin de lutter contre ce phénomène elle demande une réglementation des produits du tabac et des e-cigarettes pour les jeunes en coordination avec la Food and Drug Administration (FDA).
UNE POLITIQUE POUR « PROTEGER LES JEUNES DE L’EPIDEMIE »
Selon l’American Academy of Pediatrics, la popularité des e-cigarettes a explosé au cours de la dernière décennie, devenant ainsi le produit « du tabac » le plus utilisé par les jeunes. Selon les données de 2018, un élève du secondaire sur cinq utilisent des cigarettes électroniques, soit une augmentation de 75% par rapport à 2017.
L’AAP déclare que les pédiatres peuvent éduquer les consommateurs et les parents sur les méfaits de ces produits. Le but serait évidemment d’arriver en coordination avec la Food and Drug Administration (FDA) à une réglementation des produits du tabac et des cigarettes électroniques qui concerne les jeunes.
JUUL, LE COUPABLE POINTE DU DOIGT ?
Et comme d’autres l’AAP semble avoir trouvé le coupable. Selon eux, les cigarettes électroniques englobent une grande variété de dispositifs dont des marques populaires telles que JUUL. Celles ci seraient commercialisées auprès des jeunes grâce à la promotion des arômes sucrés et fruités et par le biais des médias ainsi que des stratégies publicitaires utilisées avec succès par l’industrie du tabac.
L’American Academy of Pediatrics va même plus loin en déclarant que « les e-liquides contiennent de nombreuses substances toxiques et cancérigènes » comme « la nicotine, le principal composant psychoactif qui est une drogue hautement toxicomanogène liée à des effets néfastes sur la santé.« .
Pour l’AAP des lacunes importantes subsistent dans la réglementation de la cigarette électronique. Elle continue donc de plaider pour une réglementation plus stricte afin de protéger les jeunes de l’e-cigarette : « Les réglementations, les mesures législatives et la contre-promotion sont essentielles pour réduire les risques potentiels pour la santé publique liés à l’utilisation de l’e-cigarette.«