ÉTUDE : Confusion, problèmes de mémoire et d’acuité mentale, la vape c’est mal !

ÉTUDE : Confusion, problèmes de mémoire et d’acuité mentale, la vape c’est mal !

La vape peut-elle rendre con ? Plus addictive que l’héroïne, plus dangereuse que la cigarette combustible, l’e-cigarette est une nouvelle fois la cible d’une étude qui prétend que le fait de vapoter perturberait la mémoire et embrouillerait le jugement surtout chez les jeunes.


« LE VAPOTAGE N’EST PAS UNE ALTERNATIVE SUR AU TABAGISME« 


La vape c’est mal ! Surtout quand l’information est répétée à longueur de journée par grands médias spécialisées dans la santé. Mais le plus inquiétant reste de savoir si l’e-cigarette peut engendrer une dégénérescence du cerveau de vos enfants. Et bien selon deux nouveaux travaux américains, il semble que c’est possible !

De nouvelles études parues dans les revues Tobacco Induced Diseases et Plos One, précisent que le fait d’utiliser une e-cigarette aurait des conséquences néfastes pour le cerveau, surtout celui des jeunes. En effet, la vapeur inhalée perturberait la mémoire et embrouillerait le jugement… Tout un programme qui fait froid dans le dos !

Les études ont analysé plus de 18 000 réponses d’élèves de collèges et de lycées à la National Youth Tobacco Survey et plus de 886 000 réponses d’adultes américains à l’enquête téléphonique du Behavioral Risk Factor Surveillance System. Dans les deux cas, les questions concernaient les habitudes de tabagisme et de vapotage ainsi que les problèmes de mémoire, d’attention et d’acuité mentale. Les participants ayant commencé à vapoter entre 8 et 13 ans semblaient à avoir encore plus de mal à se concentrer, à prendre des décisions ou à se rappeler des choses que ceux qui s’y étaient mis plus tard.

Nos études ajoutent aux preuves croissantes que la cigarette électronique ne devrait pas être considérée comme une alternative sûre au tabagisme, commente l’auteur principal, Dongmei Li, professeur associé à l’Institut des sciences cliniques et translationnelles du Centre médical de l’Université de Rochester (URMC).

Avec la récente augmentation du nombre d’adolescents qui s’adonnent au vapotage, c’est très inquiétant et cela suggère que nous devons intervenir encore plus tôt, conclut donc Dongmei Li. Les programmes de prévention qui commencent au collège ou au lycée pourraient en fait arriver trop tard.”.

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A propos de l'auteur

Passionnée de journalisme, je me suis décidée à rejoindre la rédaction de Vapoteurs.net en 2017 afin de traiter principalement l'actualité vape en Amérique du nord (Canada, Etats-Unis).