Vous avez probablement déjà vu des articles qui expliquent que la publicité incite les adolescents à consommer de l’alcool ou de la drogue . Selon une nouvelle étude, les jeunes seraient plus susceptibles d’essayer les cigarettes électroniques après en avoir vu une publicité.
L’étude a été lancée par Matthew Farrelly et publié dans « The American Journal of Preventative Medicine« . Farrelly et ses collègues auraient découvert que quand un adolescent voit quatre annonces publicitaires liées à la e-cigarette,il y a une augmentation de 50% dans la probabilité d’en utiliser dans l’avenir. Les adolescents seraient également plus susceptibles d’avoir des sentiments positifs à propos de la e-cigarette.
Cette étude nous apprend elle quelque chose de nouveau ? Après tout, ces annonces sont conçues pour influencer la perception du public sur une marque ou un produit (Publicité) et conduisent toujours à un fort désir pour ces produits. Était-ce vraiment nécessaire de faire une nouvelle étude pour comprendre cela ?
S’ ils avaient étudié un groupe d’adolescents regardant quatre publicités mettant en vedette des hamburgers, n’auraient-ils pas plus de chances de vouloir un hamburger après ? Ne seraient ils pas plus enclins à avoir des choses positives à dire au sujet de manger des hamburgers ? Ce sont des principes de psychologie..
Le problème ici c’est tout simplement que les législateurs vont s’accrocher à cette information et l’utiliser pour tenter de contrer l’e-cigarette. Mais pourquoi les publicités de e-cigarette devraient être interdites si l’on autorise celles pour l’alcool ? L’alcool n’est il pas une menace sérieuse pour les mineurs ? Pourtant on recense aux Etats-Unis plus de 5000 décès de mineurs chaque année suite à des incidents liés à l’alcool, et combien d’adolescents meurent après une utilisation de cigarette électronique ? Pas un seul !
Nous devons protéger les enfants. Voilà l’argument favori des législateurs et des experts politiques à travers le monde. Cependant, les cigarettes électroniques ne doivent pas être l’ennemi numéro 1 ! Cette étude est encore un autre cas de gaspillage des fonds de recherche qui aurait pu être utilisés pour quelque chose de plus bénéfique pour la société.
Source : Churnmag.com