La maternité du CHU de Nantes recherche des femmes enceintes fumeuses souhaitant arrêter de fumer pendant la grossesse, volontaires pour participer à une étude.
Différentes études ont mis en évidence la moindre efficacité des traitements de substitution nicotiniques sur l’arrêt du tabac chez les femmes enceintes par rapport aux fumeurs tout venant. D’où l’idée de moyens alternatifs, sans effets indésirables pour la santé de la mère ou de l’enfant. Une nouvelle étude, portée par l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, avec le support financier de l’Institut national du cancer, instaure une incitation financière comme aide à l’arrêt. Elle va être réalisée dans 16 maternités de France, dont celle du CHU de Nantes. Durant 36 mois, cette étude prévoit 3 à 5 consultations de tabacologie par femme enceinte volontaire jusqu’à l’accouchement, et un rappel téléphonique dans les 6 mois qui suivent.
Objectif ? Evaluer l’impact d’une incitation financière sur le taux d’abstinence au tabac chez les femmes enceintes fumeuses.
Les volontaires seront réparties de manière aléatoire en deux groupes : un « groupe de contrôle » et un « groupe de traitement – incitation financière». Les incitations financières prendront la forme de bons d’achat, valables dans un grand nombre d’enseignes (à l’exception d’achat du tabac ou de l’alcool).
Les femmes qui souhaitent participer à l’étude doivent être enceinte de moins de 18 semaines (4 mois et demi), avoir 18 ans ou plus, fumer au moins 5 cigarettes manufacturées par jour ou 3 cigarettes roulées par jour, être fortement motivée pour arrêter de fumer, ne pas utiliser de cigarettes électroniques pendant cette grossesse, ne pas utiliser d’autres produits de tabac (pipe, cigare, tabac oral) que des cigarettes.
Source : ouest-france.fr