Il n’est jamais trop tard pour faire ses voeux de nouvelle année. La Fivape, Fédération interprofessionnelle de la vape, souhaite donc une excellente année 2017 à l’ensemble des vapoteurs, à leurs proches et aux professionnels de la vape. En parallèle, celle ci propose un discours pour cette nouvelle année.
La Fivape, Fédération interprofessionnelle de la vape, souhaite une excellente année 2017 à l’ensemble des vapoteurs, à leurs proches et aux professionnels de la vape. Nous saluons aussi les associations, les scientifiques et les institutions engagés dans la réduction des risques du tabagisme. Auprès de chacun, la Fivape réaffirme sa volonté de poursuivre le dialogue et de délivrer une information honnête et transparente face à un enjeu qui nous touche tous, celui de la première cause de décès évitable dans le monde.
Pour cette nouvelle année, la Fivape interpelle tout particulièrement les « vapo-sceptiques » qui, à l’image des climato-sceptiques vis-à-vis du réchauffement de la planète, refusent de reconnaitre le potentiel de la vape pour sauver des millions de vies. Admettons enfin tous cette réalité : la vape est devenue l’outil numéro 1 de l’arrêt du tabac en France [1].
Agir contre une réglementation disproportionnée
En 2017, la Fivape poursuivra son combat en faveur de l’institution d’une règlementation proportionnée au service des fumeurs désireux de renoncer à une addiction mortelle. Nous le ferons sur le terrain, aux côtés des professionnels et devant la justice s’il le faut. La transposition en cours de la directive européenne 2014/40/UE assimile la vape au tabac de manière scandaleuse et nous n’accepterons jamais la mise sur un pied d’égalité du remède et du poison.
Les professionnels de la vape sont confrontés à une règlementation dont les modalités d’application sont chaotiques. Inadaptation des textes de loi face à une innovation qui ne cesse de se perfectionner, charges financières disproportionnées vis-à-vis des PME de la vape, délais transitoires extrêmement contraints, dysfonctionnements techniques des protocoles de déclaration, contenance des fioles limitée à 10 ml, interdiction brutale de toute communication… En dépit du bon sens et contre les intérêts des fumeurs qui souhaitent rompre avec leur tabagisme, les lobbyings forcenés des industries du tabac et du médicament s’opposent toujours à la vape française indépendante.
Une filière française experte et fière de son contact quotidien avec des millions de vapoteurs et de fumeurs en cours de cessation
Malgré ces difficultés, la France est, avec le Royaume-Uni et les Etats-Unis, un des leaders de la vape dans le monde. La filière française est forte de nombreux talents, elle crée des emplois, elle stimule l’innovation et la recherche, elle s’engage en faveur de la qualité et de la sécurité des produits du vapotage, elle ouvre des débouchés à l’exportation… Et elle sauve des vies !
Face aux intérêts constitués, ou à certains professionnels de santé encore dubitatifs, le bouche à oreille et le témoignage des utilisateurs sont les meilleures réponses à la diffamation. Afin que vive le vaporisateur personnel et l’espoir qu’il fait naître d’un monde sans tabac, les militants et la communauté des vapoteurs poursuivent un travail pédagogique sur le fond comme sur la forme, et les raisons d’agir sur le terrain sont plus nécessaires et plus actuelles que jamais.
Dans la perspective des élections présidentielles et législatives de 2017, la Fivape ira à la rencontre des candidats. La filière de la vape participe à faire de l’épidémie du tabagisme le mal d’un autre temps : nous demanderons aux responsables politiques de faire preuve de courage et de démontrer qu’ils s’engagent réellement en faveur de la santé de leurs concitoyens. La libération de millions de personnes, devenus ex-fumeurs, doit se traduire par des actes politiques forts et responsables.
[1] En Angleterre, le Royal College of General Practitioners considère que, depuis 2013, la vape est l’outil le plus populaire pour l’arrêt du tabac. « To vape or not to vape? The RCGP position on e-cigarettes », décembre 2016.
Source : Fivape.org