Dans un récent communiqué diffusé sur le site du gouvernement, un appel à projets est lancé afin de soutenir des actions à caractère national portées par des acteurs de la société civile. Il concerne évidemment l’addiction au tabac et pourrait éventuellement être en rapport avec l’e-cigarette.
UN APPEL A PROJETS OUVERT JUSQU’AU MOIS DE SEPTEMBRE !
Dans le cadre du fonds de lutte contre les addictions, un appel à projets est lancé afin de soutenir des actions à caractère national portées par des acteurs de la société civile. Il est ouvert jusqu’au 16 septembre 2019.
L’objectif est d’appuyer des projets nationaux qui ont vocation à :
améliorer l’information et la compréhension, notamment de la population générale ou de publics spécifiques, des élus et des relais d’opinion, sur l’impact et les dangers de la consommation des substances psychoactives (en particulier le tabac, l’alcool et le cannabis) et sur les bénéfices liés à l’arrêt ou à la réduction des consommations ;
déconstruire les stratégies commerciales et marketing des industries du tabac, de l’alcool et/ou du cannabis ;
favoriser la débanalisation du tabac, de l’alcool et du cannabis dans la société, notamment chez les jeunes ;
favoriser l’implication des usagers ou anciens usagers eux-mêmes (jeunes, pairs aidants ou patients experts, femmes enceintes, etc.) notamment dans les projets d’arrêt, de réduction des risques et/ou de plaidoyer ;
permettre d’outiller et de soutenir les pratiques des professionnels de santé et du secteur socio-éducatif en matière de prévention des consommations à risque de substances psychoactives ou de réduction des risques.
Cet appel à projets s’adresse à des associations, des groupements d’associations œuvrant dans les champs de la lutte contre le tabac et les conduites addictives, de la prévention et de la promotion de la santé, de la lutte contre la précarité, à des associations de patients, d’usagers et de consommateurs, à des sociétés savantes et de professionnels de santé.
Les porteurs de projets doivent être à but non lucratif et n’avoir aucun lien avec l’industrie du tabac (article 5.3 de la convention cadre pour la lutte antitabac de l’Organisation mondiale de la santé) ou les opérateurs des filières d’offre de l’alcool ou du cannabis.