Ces dernières semaines, les e-liquides au CBD ont fait l’actualité de nombreux quotidiens francophones. Aujourd’hui, c’est un autre produit qui fait son apparition et créé la polémique : L’e-liquide au cannabis fortement dosé en THC.
DU E-LIQUIDE AU THC DE SYNTHÈSE IMPORTE DU DARKNET
« Buddha Blues, l’e-liquide qui fait planer », peut-on lire sur de nombreux forums sur internet. « Un liquide contenant du cannabinoïde de synthèse, avec vraisemblablement 95 % de THC, aux effets dévastateurs », corrige la brigade des stupéfiants de Brest. Les policiers viennent d’interpeller quatre jeunes de la région brestoise qui écoulaient des fioles de ce produit d’importation dans un centre de formation accueillant des élèves de 16 à 23 ans. C’est d’ailleurs le chef d’établissement qui a donné l’alerte à la mi-décembre, interloqué par le comportement démentiel de plusieurs élèves.
Les symptômes font froid dans le dos. « Certains partaient dans des délires en plein cours, d’autres disjonctaient complètement. Une jeune fille était paralysée et a eu toutes les peines du monde à descendre les escaliers pour rejoindre l’infirmerie », rapportent les enquêteurs qui souhaitent mettre en garde les parents. Les témoignages recueillis auprès des victimes ont permis de remonter la trace d’un jeune Brestois de 17 ans, qui avait acheté 50 fioles de 10 ml de ce Buddha Blues sur le darknet, pour environ 40 €.
RIEN A VOIR AVEC LE CBD MAIS UN « NOUVEAU » PRODUIT DU VAPOTAGE QUI FAIT POLÉMIQUE
Ces dernières semaines, l’apparition en vente libre de liquides pour cigarettes électroniques à base de CBD, une autre molécule extraite du cannabis, a défrayé la chronique. Cet e-liquide, qui ne contient pas de substance psycho-active, est censé procurer la détente et le plaisir mais sans la défonce. Le THC, lui, est la substance psychotrope recherchée dans le cannabis. Mais au vu des symptômes qu’il déclenche, ce Buddha Blues, à la provenance douteuse, pourrait bien renfermer d’autres dérivés moléculaires potentiellement encore plus dangereux.
Source : Letelegramme.fr