Alors qu’il venait d’ouvrir sa boutique de CBD (cannabidiol) à Bordeaux, un gérant s’est retrouvé en garde à vue. Profitant d’un flou juridique, le gérant vendait des produits à base de cannabis dans un quartier étudiant de Bordeaux.
48 HEURES ET PUIS S’EN VA ! AGNES BUZYN VEUT CLARIFIER LES CHOSES !
A peine 48 heures après son ouverture, un « coffee shop » vendant des produits dérivés du cannabis a baissé le rideau, mercredi à Bordeaux, et son gérant a été placé en garde à vue.
La police a précisé que le gérant, un jeune homme âgé de 26 ans, était toujours en garde à vue jeudi matin pour « infraction à la législation sur les stupéfiants », confirmant une information de Sud Ouest.
Lors d’une perquisition, les enquêteurs ont prélevé plusieurs produits vendus dans ce coffee shop situé dans un quartier étudiant et populaire du centre de Bordeaux pour effectuer des analyses. On pouvait entre autres y acheter des fleurs de chanvre, des tisanes ou des recharges de cigarettes électroniques à base de cannabidiol (CBD). Affichant un taux inférieur à 0,2% de THC, le composant psychotrope du cannabis, ces produits sont censés être autorisés par la loi.
Ces dernières semaines, la police a multiplié les perquisitions d’établissements qui commercialisent des produits à base de CBD, dans tout l’Hexagone. En effet, les coffee shops profitent d’un flou juridique qui autorise le CBD dès lors que la teneur en THC du produit n’excède pas 0,2%.
Le 17 juin dernier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a promis une clarification de la loi mais encore faudrait-il qu’elle soit au niveau dans un dossier qu’elle ne semble pas vraiment maitriser.
Source : Bfmtv.com/