Alors qu’au pays des maharadjahs Le ministère de la Santé envisage une interdiction de la cigarette électronique, l’Institut du tabac (TII) n’a pas hésité à déclarer qu’une interdiction du vapotage augmenterait la contrebande avec les défauts de traçabilité et de sécurité que cela implique.
UN ÉNORME DÉSAVANTAGE STRUCTUREL PAR RAPPORT AUX PAYS QUI ONT ADOPTE UNE RÉGLEMENTATION ÉQUILIBRE !
L’Institut Indienne du tabac (TII) qui représente les principaux fabricants de cigarettes tels que ITC, Godfrey Phillips et VST, a déclaré que l’interdiction des cigarettes électroniques serait « un énorme désavantage structurel pour l’Inde par rapport aux pays qui ont adopté une approche de politique réglementaire équilibrée ».
Dans un communiqué le TII déclare que les ENDS (Electronic Nicotine Delivery Systems), communément appelés cigarettes électroniques font l’objet d’une utilisation de plus en plus croissante en Inde, comme c’est le cas partout dans le monde.
« Une interdiction de commercialisation légale des e-cigarettes constituerait une grave menace et engendrerait un marché noir et de la contrebande à grande échelle dans le pays » déclarent t’ils. « L’interdiction profiterait aux personnes opérant en toute illégalité et favoriserait les produits étrangers détenus par des entités étrangères sans qu’aucune concurrence nationale ne puisse contester ce marché noir. »
L’Institut Indienne du tabac (TII) ajoute que si une interdiction devait être imposée aux e-cigarettes, aucune recherche et innovation ne pourrait voir le jour en Inde dans ce domaine. Cela mettrait l’Inde dans une position désavantageuse face aux pays qui l’ont simplement réglementée de façon équilibrée. « Par conséquent, toute demande latente et émergente concernant ce produit serait satisfaite par voie illicite » déclarent t’ils.
En citant les données de l’OMS, L’Institut Indienne du tabac (TII) rappel que le marché mondial de la cigarette électronique en 2015 était évalué à 10 milliards de dollars et que selon Euromonitor International, il devrait atteindre 60 milliards d’ici 2030.