Moins chère et peut-être moins toxique que le tabac, la cigarette électronique connait depuis quelques années un franc succès. Futura-Sciences est parti à la rencontre de Paul Hofman, directeur du laboratoire de pathologie de Nice et chercheur pionnier dans la détection du cancer du poumon, pour en savoir plus sur les risques de la cigarette électronique.
La cigarette électronique étant relativement récente, on ne sait pour l’instant pas grand chose de son impact sur la santé à long terme. Ce substitut au tabac fait régulièrement l’objet d’études et de publications dans la presse scientifique. Pour l’instant l’effet avéré le plus nocif serait l’accoutumance à la nicotine, une addiction qui peut mener par la suite à la consommation de tabac.
Les substances cancérogènes de la cigarette électronique
Au-delà de la nicotine qui génère une dépendance au produit, lorsque l’on « vapote », on s’expose à des substances toxiques ou cancérogènes. Le formaldéhyde, reconnu par l’OMS comme pouvant provoquer des cancers, ou encore l’acétaldéhyde, font partie des molécules présentes dans les vapeurs. D’autres substances irritantes sont aussi détectées, comme l’acroléine, pouvant donner lieu à des inflammations chroniques.
Les populations à risque
Les personnes les plus exposées sont évidemment les enfants et les femmes enceintes, particulièrement sensibles aux molécules précédemment citées. Avec la teneur en nicotine de certains e-liquides, on s’expose aussi à une addiction pouvant mener un non-fumeur vers un tabagisme plus classique et vraisemblablement bien plus nocif pour la santé.
Ce qu’on en pense à la rédaction Vapoteurs.net
Quand on regarde les commentaires sur ce fameux site, il y a de quoi tomber de haut. Nous vous proposions hier, un article sur les derniers spots publicitaires en Californie qui considèrent que les « lobbys » de la vape sont en train de « manipuler » le public afin de leur proposer des produits encore plus nocifs. Et bien c’est un discours que l’on retrouve maintenant en France avec toute cette désinformation et ces interviews bidons ou des pseudos scientifiques viennent nous vomir les données d’analyses et de tests qui sont erronnées.
De plus, on ne peut que s’inquièter encore plus en voyant que le public se met maintenant à considérer qu’un simple vapoteur qui défend ses droits est forcément une personne faisant partie des lobbys de la e-cigarette. Ça en devient grave et désolant. Même si certaines personnes ont encore du mal à partager ce genre d’articles que l’on propose car ils viennent d’un autre site et qu’ils préfèrent partager la source, n’oubliez pas qu’en partageant notre lien, vous invitez le public à avoir accès à de nombreuses informations sur la e-cigarette. D’ailleurs il en est de même avec tous les autres blogs sur la vape.
Source : Futura-Sciences
