En Italie les choses semblent bouger ! En plus de l’opération « #Maggiorvapore = #Minordanno » lancé il y’a quelques semaines, il semble qu’aujourd’hui on compte plus d’un million de vapoteurs dans le pays. Selon certains cigarettiers ancrés dans le secteur de la vape, le marché des produits du tabac alternatifs continue de croître et 20% des fumeurs italiens envisagent la transition vers la cigarette électronique comme une alternative.
UNE TRANSITION VERS L’E-CIGARETTE « EN MARCHE » EN ITALIE ?
En Italie, le marché des produits du tabac alternatifs continue de croître. « Selon nos estimations, au moins 20% des fumeurs sont disposés à changer« , explique Armando Frassinetti, responsable du marché italien pour Imperial Brands.
Imperial Tobacco Italia qui vient de communiquer des données financières pour le premier semestre de l’exercice annonce que son chiffre d’affaires a augmenté de 2,5%, grâce également à la croissance des NGP ( Produits de nouvelle génération).
« Depuis l’été 2018, date à laquelle nous avons lancé myblu, notre marque d’e-cigarette, le marché de la vape a doublé. De mois en mois il augmente de façon constante et l’intérêt des fumeurs pour cette catégorie de produits est évident « , a confirmé Armando Frassinetti.
«Lorsque nous parlons de vapotage , nous nous référons au domaine des cigarettes électroniques, des dispositifs alimentés par une batterie qui vous permettent d’inhaler une vapeur qui provient de la chauffe d’un liquide. Un appareil qui, malgré son nom, n’a plus rien à voir avec une cigarette traditionnelle.», ajoute Frassinetti.
Pour Imperial Brands, l’Italie est l’épicentre de la révolution du marché du tabac : « A partir d’une part de marché de plus de 5% dans le secteur traditionnel, l’Italie a été choisie par notre groupe comme marché prioritaire pour myblu. Notre étude de marché montre qu’en 2019, le nombre de vapoteurs italiens a atteint 2% de la population adulte (environ un million de consommateurs), avec une croissance de 4% par rapport à la même période de l’année précédente. D’autres recherches internes menées par le groupe ont estimé que 20% des fumeurs adultes (environ 2 millions d’individus) envisagent la transition vers l’e-cigarette comme une alternative « .
Un chemin graduel mais nécessaire, et maintenant exempt de tout malentendu : la science a depuis longtemps prouvé que les produits de substitution étaient beaucoup moins nocifs que le tabac fumé. En 2015, une étude de Public Health England (PHE), une organisation britannique de santé publique réputée, a révélé que les e-cigarettes étaient environ 95% moins nocives que le tabac et qu’elles pouvaient aider les personnes à arrêter de fumer.
Pour rappel, en ce mois de mai et avant la Journée mondiale sans tabac, une campagne de sensibilisation pour la vape et la réduction des risques a fait son apparition. « #Maggiorvapore = #Minordanno » que l’on peut traduire par « Plus de vapeur pour moins de dommages » est une initiative qui vient combler la quasi absence de discours pour la réduction des risques dans le pays. Pour plus d’informations rendez vous ici.