Au Japon, une université refuse dorénavant de recruter des enseignants qui fument. A compter du mois d’août, celle ci va aussi interdire entièrement le tabac et ouvrir une clinique pour ceux qui ont du mal à se défaire de leur addiction.
L’ARRÊT DU TABAC OU LE CHÔMAGE !
A moins qu’ils ne s’engagent à arrêter complètement de fumer, une université japonaise a décidé de ne plus recruter d’enseignants fumeurs, a annoncé son porte-parole, ce mardi.
« Nous pensons que le fait de fumer ne va pas avec celui de travailler dans l’éducation », a déclaré un porte-parole de l’Université de Nagasaki (sud-ouest), Yusuke Takakura, ajoutant que de telles restrictions n’entravaient pas les libertés individuelles garanties par la loi.
C’est la première université d’Etat à imposer de telles règles à l’embauche, selon les médias locaux. A compter du mois d’août, l’université va aussi interdire entièrement le tabac et ouvrir une clinique pour ceux qui ont du mal à se défaire de leur addiction, a précisé Yusuke Takakura.
Le Japon a longtemps été considéré comme un paradis des fumeurs, qui peuvent en griller une dans de nombreux restaurants. Dans la rue en revanche, la politique est plus stricte : des centaines de municipalités au Japon, dont plusieurs arrondissements de Tokyo, ont restreint l’usage du tabac depuis les années 2000, surtout pour des raisons de sécurité (risques d’incendie) et de savoir-vivre (ne pas salir la chaussée en jetant les mégots par terre).
Source : 20minutes.fr/