Une récente enquête menée par le Highland Council (Angleterre) a révélé que sur 52 tentatives d’achat de produits liés au tabac par des mineurs, 13 ont abouti, démontrant une négligence préoccupante de la part de certains commerçants. Particulièrement alarmant est le fait que des cigarettes électroniques ont été vendues à des mineurs avec une facilité déconcertante. Les propriétaires des magasins impliqués ont écopé d’une amende de 200 £ chacun, une sanction qui peut sembler légère compte tenu de la gravité de l’infraction.
Dans les années 1960, fumer était perçu comme une activité à la mode, largement promue par la publicité et omniprésente dans les médias. Aujourd’hui, une tendance similaire semble émerger avec le vapotage. Des hommes et des femmes dans la vingtaine et la trentaine, souvent élégamment vêtus, sont fréquemment observés en train de vapoter en centre-ville, entourés de nuages de vapeur. Cette pratique gagne en popularité, certains la considérant même comme un passe-temps.
Initialement, les autorités sanitaires considéraient le vapotage comme une alternative moins nocive au tabagisme, estimant qu’il était « 95 % plus sûr que de fumer ». Cependant, cette perception évolue. Les avertissements actuels soulignent que le vapotage peut nuire au cœur, aux vaisseaux sanguins, à la circulation et aux poumons.
Il est préoccupant de constater que de nombreux jeunes adoptent cette habitude. Bien que le vapotage soit souvent perçu aujourd’hui de manière similaire au tabagisme des années 1960, cette mode pourrait être éphémère pour certains, surtout à la lumière des nouvelles données sur ses risques potentiels.
Cependand les risques ne sont ils pas moindre que si ces jeunes adultes se dirigeaient vers des cigarettes traditionnelles ?