Chez nos voisins Anglais le journal « The Sun » s’est interessé aux effets de l’arrêt du vapotage sur notre corps, voici la synthèse de cette article qui me fait peur, et je vous dis plus bas pourquoi.
« Les cigarettes électroniques, souvent présentées comme une alternative moins nocive au tabagisme, font l’objet de débats quant à leur sécurité et leur impact sur la santé. Selon le NHS, elles seraient « substantiellement plus sûres » que le tabac, mais pas exemptes de risques, incluant des maladies pulmonaires et cardiaques, la dégradation dentaire, et des dommages aux spermatozoïdes. Face à l’augmentation inquiétante du vapotage chez les adolescents, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé des mesures pour interdire les vapes jetables et pénaliser la vente illégale de ces produits aux mineurs, en ciblant particulièrement les saveurs attrayantes pour les jeunes.
Arrêter de vapoter entraîne des symptômes de sevrage similaires à ceux du sevrage tabagique, dû à la dépendance à la nicotine. Ces symptômes peuvent inclure des envies intenses, des maux de tête, de l’irritabilité, de l’anxiété, de la dépression, des problèmes de concentration, de l’agitation, des troubles du sommeil, une augmentation de l’appétit et un gain de poids initial. Bien que ces symptômes puissent être intenses au début, ils tendent à disparaître après quatre semaines pour la plupart des individus, bien que certains puissent les ressentir plus longtemps.
Les bénéfices de l’arrêt du vapotage se manifestent progressivement sur la santé. Dans les premières heures, la nicotine commence à quitter l’organisme, entraînant des envies. Après 12 heures, le rythme cardiaque ralentit et la pression sanguine se stabilise. Les premiers jours voient une augmentation de l’appétit et des symptômes de sevrage tels que l’irritabilité et l’anxiété. Après une semaine, une amélioration du goût et de l’odorat est notable. Dans les mois suivants, la capacité pulmonaire s’améliore, les symptômes de toux et de sifflement diminuent, et la circulation sanguine s’améliore également. À long terme, arrêter de vapoter réduit le risque de développer des maladies graves liées aux systèmes pulmonaire, cardiovasculaire et respiratoire, telles que les crises cardiaques, les AVC et le cancer.
Pour gérer les symptômes de sevrage, il est conseillé de rester occupé, de passer du temps avec des non-fumeurs, d’éviter la consommation d’alcool qui peut augmenter la réceptivité à la nicotine, et surtout, de ne pas retomber dans le tabagisme. La clé d’un arrêt réussi réside dans la préparation et le soutien, permettant ainsi une transition vers une vie sans nicotine plus saine. »
Notre point de vue
Cet article sans être à totalement à charge contre la cigarette électronique (quoi que…), se focalise sur les effets négatifs de la dépendance à la nicotine, et non pas de la dépendance à la vape. Pour la plupart d’entre nous, désireux d’abandonner les tueuses, cette dépendance est bijective (on ne peut se soeuvrer du besoin en nicotine sans vaper, et vaper nous permet d’avoir la dose de nicotine requise pour ne pas fumer).
L’article en question, confond les deux. Tous les effets décrits ressemblent à s’y méprendre à ceux résultant de toute dépendance, sans jamais expliquer, que dans le cas de la vape, il est possible de réduire le taux de nicotine au fur et à mesure que l’on oublie sa cigarette au profit des goûts et des ressentis que la vape procurent.
Dans le cas ou un vapoteur (et ils sont nombreux) vape en zéro nicotine, les symptômes décrits résultant d’un arrêt total de la vape seraient autres (recherche du geste, nervosité de ne plus avoir disposer de son « doudou », etc)…mais tout ceci est oublié, et c’est bien dommage…
A moins qu’il n’ait pour ambition de rapprocher nos amis anglais de leurs pharmaciens, et ça, ça me fait peur…