La vapeur aromatisée a remplacé la fumée acre des cigarettes de nos parents. Aujourd’hui, les préadolescents et adolescents se tournent vers les cigarettes électroniques, souvent perçues comme moins nocives de par leur design moderne, semblable à des clés USB, et leurs cartouches liquides aromatisées. Cependant, cette tendance suscite des inquiétudes croissantes parmi les experts de la santé, surtout en ce qui concerne la jeunesse américaine.
Selon l’enquête nationale sur le tabac chez les jeunes de 2023, 10 % des lycéens américains consomment des cigarettes électroniques, ce qui en fait le produit du tabac le plus utilisé parmi cette tranche d’âge. Bien que l’on observe une baisse de la consommation chez les lycéens, passant de 14 % en 2022 à 10 % en 2023, une augmentation de l’utilisation globale des produits du tabac est notée chez les élèves du secondaire.
Près de neuf consommateurs de cigarettes électroniques sur dix (89,4 %) optent pour des versions aromatisées, les saveurs fruitées étant les plus prisées, suivies par les arômes de bonbons, desserts et autres douceurs, de menthe et de menthol.
Dr Kristin Lambert-Jenkins, pédiatre et spécialiste en médecine des adolescents à l’Akron Children’s, souligne que la consommation de cigarettes électroniques commence généralement entre 11 et 18 ans. L’accès à ces produits peut se faire par divers moyens, y compris auprès des parents, amis, ou par le biais de revendeurs. Lambert-Jenkins insiste sur l’importance pour les parents de proposer des activités saines à leurs enfants et de surveiller leurs fréquentations.
Toujours pour le Dr Kristin Lambert-Jenkins, la consommation de produits nicotinés est reconnue pour ses effets nocifs sur la santé, y compris le risque de développer une lésion pulmonaire associée à l’usage de la cigarette électronique ou du vapotage (EVALI), qui peut survenir dès la première utilisation. Lambert-Jenkins met en garde contre les dangers des cartouches contenant de la nicotine ou du cannabis, soulignant que leurs bases huileuses sont particulièrement nocives pour les poumons.
Aborder le sujet du vapotage avec les préadolescents et les adolescents est crucial, bien que délicat. Dr Lambert-Jenkins recommande une approche honnête et directe, en mettant en lumière les risques sans pour autant adopter un ton accusateur. Elle conseille aux parents de s’informer et de ne pas hésiter à demander de l’aide à des professionnels de la santé ou à des services d’addictologie si nécessaire.
Enfin, pour les parents consommateurs de cigarettes électroniques soucieux de l’influence de leur habitude sur leurs enfants, Lambert-Jenkins suggère de réfléchir à l’arrêt du vapotage, en rappelant l’importance du rôle de modèle à la maison et l’existence de nombreuses ressources d’aide.
A la rédaction quand nous avons lu cet article nous nous sommes dits:
- Mais pourquoi donc continue-t-on à considérer qu’une cigarette électronique ne contenant pas un atome de tabac, fait partie des produits du tabac ?
- Comment dans un pays aussi réglementé de jeunes enfants accèdent à des produits qui ne sont pas de leur âge ?
- Pourquoi parle-t-on de substances huileuses et bien évidemment tueuses de nos alvéoles pulmonaires, alors que ces substances n’existent pas au sein des cigarettes électroniques ?
- Et enfin et surtout pourquoi diaboliser des parents fumeurs, en leur demandant d’arrêter de vapoter afin de montrer le bon exemple, alors que le bon exemple est donné dans la mesure ou ils ne fument pas ?
Nous l’avons dits et nous le dirons toujours, si vous ne fumez pas ne vapotez pas, mais si vous fumez…alors contrairement à tout ce que l’on peut penser au pays du tabac (les USA en sont les plus gros producteurs au monde)…considérez la vape comme une alternative qui vous permettra d’être in10dépendant des cigarettes tueuses.
Sources: NorthOhioParent.com
