Lors d’une conférence de presse, la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, a présenté les principales modifications de la loi modifiée du 11 août 2006 relative à la lutte antitabac, suite à l’accord du Conseil de gouvernement lors de sa réunion du 6 juillet 2016.
En effet, le programme gouvernemental prévoit « qu’après l’adoption d’une réglementation au niveau communautaire, la loi anti-tabac soit adaptée, et notamment en matière de cigarette électronique« .
Un Alignement du régime applicable aux cigarettes électroniques à celui applicable aux cigarettes conventionnelles.
Afin de protéger la santé des citoyens et des consommateurs contre les risques potentiels de la cigarette électronique, le projet de loi prévoit l’interdiction du «vapotage» aux mêmes endroits où s’applique l’interdiction de fumer.
La cigarette électronique constitue un risque potentiel pour la santé, notamment à cause de ses ingrédients principaux. En effet, des composés organiques indésirables, car toxiques ou cancérigènes, se retrouvent dans la vapeur inhalée et émise. Le propylène glycol, la glycérine et la nicotine, à des concentrations variables, en sont les principaux constituants. Les e-liquides libèrent des substances irritantes et classées comme toxiques pour les consommateurs comme pour l’entourage, mais dans une moindre mesure que la cigarette conventionnelle.
En outre, comme l’utilisation de la cigarette électronique simule l’acte de fumer proprement dit, cela peut constituer une stimulation à l’initiation au tabagisme particulièrement chez les jeunes. Cela «renormalise» également l’image de fumer en société, et anéantit des dizaines d’années d’efforts pour construire une société de demain sans tabac.
Finalement, le projet réglemente de nombreux aspects de la cigarette électronique, comme sa mise sur le marché, le contenu de l’e-liquide, la concentration de l’e-liquide en nicotine, le volume des unités de recharge, l’information des consommateurs et la publicité.
Source : gouvernement.lu