Nous sommes en Décembre et le Moi(s) sans tabac c’est terminé. L’heure du bilan à donc sonné pour cette première édition qui selon le ministére de la santé cette initiative est un «franc succès». Selon le site Mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr, 180.155 participants étaient inscrits jeudi matin.
MOI(S) SANS TABAC : UNE RÉUSSITE TOUTE RELATIVE DE L’INITIATIVE
Environ 180.000 Français ont participé au « Moi(s) sans tabac« , une initiative inédite en France pour inciter les fumeurs à arrêter de fumer pendant au moins trente jours. Plus de 620.000 kits d’aide à l’arrêt du tabac ont par ailleurs été distribués, en pharmacie ou en téléchargement, a précisé le ministère. Ces kits comprenaient un livret de conseils, un badge, un agenda pour visualiser les 30 jours d’arrêt du tabac, ou encore un disque pour calculer les économies ainsi réalisées, en fonction de sa consommation.
Les autres outils mis en place ont également été plébiscités : plus de 72.000 fumeurs se sont inscrits sur l’application d’accompagnement Tabac Info Service, le nombre de visiteurs du site internet tabac-info-service.fr a été multiplié par 4, avec 1,3 million de visites de mi-octobre à mi-novembre, et la ligne téléphonique de Tabac Info service a reçu plus de 15.000 appels en octobre et novembre, soit une augmentation de 35% par rapport à la même période en 2015.
Malgré cela et même si le ministère de la santé semble se satisfaire du résultat de cette première édition, il reste compliqué de s’extasier devant une initiative qui a aussi peu rassemblé les fumeurs. Pour commencer, on est clairement en droit de se demander d’où sortent une partie des chiffres annoncés par Tabac Info Service car il reste difficile de nous faire croire que seuls « 839 doutes et craquages » ont eu lieu sur 179 816 participants.
DE NOMBREUX COUACS DANS L’ORGANISATION !
Entre le manque de disponibilité des kits « Moi(s) sans tabac« , les astuces farfelues du verre d’eau ou de la paille et l’absence quasi totale de la e-cigarette lors de l’initiative on ne pouvait de toute façon pas espérer un meilleur bilan. Contrairement au Stoptober du Royaume-Uni qui n’a pas hésité à utiliser la e-cigarette comme support, le « Moi(s) sans tabac » a préféré l’utiliser avec beaucoup, voir beaucoup trop de parcimonie. Il n’est pourtant pas nécessaire de jeter la pierre au ministère de la santé et à Tabac Info Service car toute initiative pour aider la population à en finir avec le tabagisme est bonne à prendre mais pour le futur, il serait important de mettre en valeur tout les outils que nous avons actuellement à disposition en ce qui concerne la réduction des risques.
Source : Tabac Info Service