L’opération « Mois sans tabac » est une initiative inédite en France pour inciter les fumeurs à arrêter la cigarette pendant au moins quatre semaines. Dans l’émission Allodocteurs.fr, le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue de l’Hôpital de la Salpêtrière à Paris tire un bilan et donne ses conclusions sur ce fameux « Moi(s) sans tabac ».
MOI(S) SANS TABAC : LE PR DAUTZENBERG DONNE SA VISION DE L’INITIATIVE.
Durant le mois de novembre, de nombreux fumeurs ont résisté aux sirènes de la nicotine, encouragés par les SMS d’accompagnement, les kits d’aide au sevrage et les conseils téléphoniques de la ligne Tabac Info Service. Mais il y a encore du travail. En France, en effet, près d’un tiers des 12-75 ans sont fumeurs. Ce qui fait de la France le plus mauvais élève européen avec 73.000 décès attribués chaque année au tabac.
Tout d’abord, le Pr Dautzenberg fait un simple rappel : Si il y’a 180 000 fumeurs qui ont utilisés les services de Tabac Info Service, c’est tout de même plus de 700 000 kits « Moi(s) sans tabac » qui ont été distribué. D’ailleurs, beaucoup de fumeurs ont participé à l’initiative sans forcément le déclarer. Selon le pneumologue, il y’a eu un « véritable engouement » pour ce Moi(s) sans tabac. Concernant la e-cigarette, celle ci serait désormais rentrée dans les possibilités proposés pour arrêter de fumer. Pour Bertrand Dautzenberg, le « Moi(s) sans tabac » est une bonne opération mais qui aurait pu avoir un succès plus franc en augmentant le prix du tabac. Finalement, le pneumologue rappel que le gouvernement continu à abreuver les buralistes alors que les chiffres du tabac sont mauvais en France.
Source : Francetvinfo.fr
