Afin d’atteindre son objectif d’une « Nouvelle-Zélande sans fumée » d’ici 2025, le gouvernement doit absolument prendre les choses en main. Parmi les options proposés : Interdire la vente de cigarette d’ici 2025 et surtout mettre en avant les produits du vapotage.
METTRE EN AVANT L’E-CIGARETTE POUR AVOIR UN MONDE SANS TABAC !
Il y’a peu le gouvernement néo-zélandais a été informé que pour atteindre son objectif « Smokefree 2025 » il va falloir accélérer le mouvement, une interdiction de la vente de cigarettes d’ici 2025 serait une option tout à fait viable.
Les défenseurs de la santé publique et les universitaires ont également déclaré que le gouvernement devait encourager de manière plus agressive des alternatives moins nocives, telles que l’e-cigarette afin d’aider les personnes qui n’ont pas réussi à arrêter de fumer.
Lors d’une réunion d’information sur l’objectif «Smokefree 2025» au Parlement, le directeur général de Hapai Te Hauora, Grant Norman, a déclaré qu’il était hors de question que l’objectif soit atteint avec les paramètres actuels.
Son organisation a donc fait trois recommandations aux députés pour qu’ils puissent atteindre l’objectif :
• Encourager d’urgence les produits de réduction des risques tels que les e-cigarettes
• Interdire la vente de cigarettes d’ici 2025
• Consacrer davantage de la taxe d’accise sur le tabac à la promotion des produits de réduction des risques et au soutien des familles vulnérables
Selon Grant Norman il ne pourra pas y avoir plus de 5 000 décès par an dus à des maladies liées au tabac si le produit n’est plus disponible.
« Nous pensons qu’il fautavoir une stratégie agressive pour nous débarrasser de ce produit. » a t’il déclaré.
Selon lui, il faudrait dans l’immédiat adopter une législation pour interdire la vente de cigarettes en 2025, l’interdiction pourrait être introduire de façon progressive.
Si il y’a déjà des initiatives en cours pour encourager l’utilisation de l’e-cigarette en Nouvelle-Zélande, le directeur général de Hapai Te Hauora pense qu’il faut accélérer le processus.
Il déclare également que les produits du vapotage devraient être promus par le biais de campagnes publiques financées par les taxes sur le tabac rappelant que moins de 3% de la taxe annuelle de 2 milliards de dollars sur les ventes de tabac ont été réinvestis pour cela.
Boyd Broughton, responsable du programme ASH, a déclaré que le gouvernement précédent avait choisi les recommandations «politiquement acceptables» et que, par conséquent, peu de progrès avaient été réalisés depuis 2010 dans la réduction des taux de tabagisme.