Lors des dernières semaines, nous avons régulièrement parlé de la septième session de la Conférence des Parties (COP7) de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (CCLAT) qui a eu lieu à New Delhi en Inde du 7 au 12 novembre. Suite à la clôture de celle ci nous attendions avec inquiétude les conclusions et décisions de l’Organisation Mondiale de la Santé concernant la e-cigarette, finalement, il n’aura fallu que quelques jours pour les obtenir.
L’OMS DEMANDE AUX ÉTATS D’INTERDIRE OU RÉGLEMENTER LA E-CIGARETTE
C’est par un communiqué de presse que l’Organisation Mondiale de la Santé à dévoilé ses conclusions. Concernant les e-cigarettes avec nicotine (ENDS) ou sans nicotine (ENNDS) l’OMS « invite les Parties qui n’ont pas encore interdit l’importation, la vente et la distribution de ENDS / ENNDS à envisager soit l’interdiction, soit la réglementation de ces produits. »
Également, « les Parties ont appelé à des recherches scientifiquement fondées, plus impartiales et indépendantes du point de vue commercial afin de déterminer l’impact global sur la santé et les risques à long terme pour la santé publique des ENDS / ENNDS. »
Selon L’OMS, certaines parties ont exprimé leur préoccupation quant à l’utilisation des allégations santé comme outil de marketing pour ENDS / ENNDS. Il a également été tenu compte du fait que tous les ENDS / ENNDS devraient être réglementés par une législation nationale de la même manière que les médicaments ou les produits du tabac. Pour rappel, certains pays ont même demandé qu’ils soient interdits (la Thaïlande, le Kenya et le Nigeria).
Malgré de nombreuses études existantes, malgré la position de la Santé publique anglaise (PHE), L’Organisation Mondiale de la Santé n’aura pas trouvé mieux que d’inviter les États à interdire ou réglementer les e-cigarettes.
