L’étau se resserre pour la vape en Europe avec une nouvelle interdiction aux Pays-Bas. En effet suite à l’adoption d’un amendement gouvernemental publié au journal officiel, le Staatscourant, les Pays-Bas interdiront tous les arômes pour la vape à l’exception de l’arôme tabac, à compter du 1er octobre 2023. L’interdiction porte sur l’ensemble des produits du vapotage, jetables, à pods, ou rechargeables par liquide.
« LA VAPE POUR ARRÊTER LE TABAC ? UN MYTHE ! »
Petit à petit le seul dispositif efficace pour lutter contre le tabagisme est régulé, réglementé voir interdit dans de nombreux pays. Alors même qu’une nouvelle réglementation européenne semble montrer le bout de son nez certains pays comme les Pays-Bas prennent les devants en limitant drastiquement les possibilités de quitter le tabagisme pour la vape.
Suite à l’adoption d’un amendement gouvernemental publié au journal officiel, le Staatscourant, les Pays-Bas interdiront tous les arômes pour les cigarettes électroniques, à l’exception de l’arôme tabac, à compter du 1er octobre 2023. L’interdiction porte sur l’ensemble des produits du vapotage, jetables, à pods, ou rechargeables par liquide.
L’interdiction annoncée en 2020, intègrera également des dispositions relatives à l’emballage des produits. Ces derniers ne pourront plus apposer de descriptifs en lien avec des arômes or la saveur tabac. Les noms de marque et les dénominations commerciales sont incluses dans ce dispositif.
Pire encore, L’institut de santé publique RIVM a établi une liste de 16 ingrédients que les fabricants peuvent utiliser pour fabriquer des arômes de tabac. Selon le RIVM, environ un quart des arômes de tabac actuels peuvent être fabriqués avec cette liste d’ingrédients.
Pour Esther Croes, chercheuse à l’Institut Trimbos, cette interdiction est essentielle pour protéger les plus jeunes de l’initiation aux produits du vapotage. Elle ajoute que l’idée que le vapotage aide les fumeurs à abandonner la cigarette est en grande partie un mythe « les recherches montrent que seuls quelques-uns en bénéficient et que la plupart des fumeurs ont une double-consommation, induisant des risques supplémentaires pour la santé ».