Le Dr. Farsalinos a hier publié un billet sur une critique du rapport de la santé publique Anglaise sur les e-cigarettes par le journal médical « The Lancet« .
Le journal médical « The Lancet » a publié aujourd’hui un éditorial critiquant le rapport de Santé publique en Angleterre sur les e-cigarettes (The Public Health England ). L’éditorial propose en intitulé : « E-cigarette: Les preuves de la santé publique en Angleterre basées sur la confusion ». On se serait évidemment attendu à lire des arguments scientifiquement étayés contre le rapport de Santé publique en Angleterre, contestant la conclusion des auteurs et fournissant un point de vue différent. Au lieu de cela, l’éditorial propose une attaque personnelle contre Riccardo Polosa (qui a été nommé dans l’éditorial) et Karl Fagerström (qui n’a pas été nommé dans l’éditorial). Croyez-le ou non, ces scientifiques n’avaient pas participé a la formulation du rapport PHE. Contrairement a cela, ils étaient effectivement 2 des 12 auteurs d’une étude 2014 cité dans le rapport PHE (1 des 185 références du rapport). Cela semble confus ?
Parlons clairement. Lancet a été gêné que « The Public Health England » annonce que les e-cigarettes sont 95% moins nocif que le tabac et surtout que cela ai été publié par tout les médias. Lancet semblait inquiet que le public soit induit en erreur par les revendications contenues dans le rapport EPS. Donc, ils citent le rapport PHE qui nous dit: « Alors que la vape ne peut être sûr à 100%, la plupart des produits chimiques causant des maladies liées au tabagisme en sont absents et les produits chimiques qui sont effectivement présents ne peuvent créer qu’un danger limité. »
Précédemment il a été estimé que les e-cigarettes sont environ 95% plus sûr que de fumer (10, 146). Puis, l’éditorial ignore la première phrase et se concentre sur la référence n °10, un document rédigé par David Nutt et 11 autres auteurs qui a estimé les dommages de plusieurs produits contenant de la nicotine (tabac et hors tabac) en utilisant un modèle d’analyse de décision multi-critères. Dans cette étude, les auteurs ont obtenus un score 99,6 avec les cigarettes classique tandis que le Snus a un score de 6, les e-cigarettes de 4 et la thérapie de remplacement de la nicotine inférieur à 2. Lancet accuse donc les auteurs de cette étude pour ne pas étayer leur décision sur « des preuves tangibles« . Mais plus important encore, il remet en question la validité de l’étude parce que 2 des 12 auteurs ont apportés un financement a des sociétés de e-cigarette.
L’éditorial du Lancet termine en disant: « Le travail des auteurs est méthodologiquement faible, et il est d’autant plus périlleux par les conflits d’intérêt environnants déclaré par leurs financements, cela soulève de sérieuses questions non seulement sur les conclusions du rapport PHE, mais aussi sur la qualité du processus d’examen. »
Comment « The Lancet » implique que 2 des 12 auteurs dans la création de ce document partial qui servirait selon eux a soutenir leurs intérêts financiers. C’est non seulement insultant pour les deux auteurs cités (par leurs noms), mais aussi pour les autres. Fait à noter, tous les auteurs présents dans le documents étaient parmi les chercheurs les plus actifs dans le tabagisme (que Lancet semble ignorer).
Et bien sûr, ils ont fondé leurs conclusions sur des preuves. Le manque de preuves tangibles que « Lancet » invoque vient du fait qu’il n’y a pas de « parachutes » sur les preuves tangibles qui permettraient de réduire le risque de chute en cas d’erreur. En réalité, il y’a beaucoup plus de preuves sur les e-cigarettes qui nous permettent d’utiliser notre sens commun et de soutenir la conclusion d’EPS.
Enfin, Il n’y a aucun rédacteur du « Lancet » qui nous parle des nouveaux médias qui assènent leurs théories ridicules comme le fait que les e-cigarettes soient 15 fois plus cancérigène que le tabac (basé sur une étude ou le e-liquide est brulé sur un atomiseur), ou encore que nous assistons à une nouvelle épidémie de dépendance à la nicotine dans les groupes de jeunes (adolescents coréens) a cause de la e-cigarette. Étonnement, les revues scientifiques ont été silencieuses sur ces revendications.
Il évident que l’absence de tout argument de sens scientifique et commun a conduit une fois de plus à une critique fondée sur des conflits d’intérêts fantômes. Il serait plus sage de présenter des preuves à l’encontre des conclusions de PHE (qui n’existent pas vraiment) ou au minimum d’essayer de produire cette preuve et de l’exposer a ceux qui ont appel a la science dans le seul but de soutenir leurs intérêts. Sinon, le silence vaut probablement mieux que d’insulter les scientifiques qui travaillent dur.
Source : Ecigarette-research.org/ – Thelancet.com