Au moment de découvrir le nouveau gouvernement français, l’engouement pourrait être palpable pour le monde de la vape qui retrouve Élisabeth Borne, une première ministre adepte de la cigarette électronique. Est-ce pour autant une bonne nouvelle ? Attention à la douche froide et surtout à la jurisprudence « Olivier Véran » qui a fini par tourner sa veste face à la seule alternative crédible au tabac.
UN TRAITRE, UNE VAPOTEUSE ET UNE DESTRUCTRICE…
L’espoir renait et meurt presque toujours aussi vite lorsqu’il s’agit de la vape en France. Gouvernement après gouvernement, rien ne change, pire encore la réglementation européenne s’impose de plus en plus et fait un mal fou à une alternative pourtant efficace face au fléau du tabagisme.
Dernier espoir en date, Olivier Véran, un ministre de la santé, véritable super-héros et défenseur de la vape pendant des années. Mais celui-ci à finalement trahi ses convictions et surtout les nôtres en déclarant l’année dernière sur le vapotage qu’il n’y avait » pas de preuves incontestables quant à son efficacité comme outil d’aide à l’arrêt. « .
Alors peut-on vraiment s’extasier devant l’arrivée d’une première ministre vapoteuse ? A première vue, en tant qu’utilisatrice, Elisabeth Borne connait l’intérêt et la valeur de la vape dans la lutte contre le tabagisme mais c’est sur sa nouvelle ministre de la santé qu’il faudra compter pour les décisions importantes. Et c’est la qu’une nouvelle fois les choses se gâtent car Brigitte Bourguignon, la nouvelle ministre en charge de la santé semble avoir de véritables charrettes derrière elle. Selon plusieurs spécialistes de santé, elle est la » députée sous Hollande qui a voté toutes les lois qui ont fait beaucoup de mal à l’hôpital public sous Hollande » d’ailleurs beaucoup déclarent que « sur son CV, on ne voit pas quelqu’un qui va changer les choses« . De quoi être optimiste pour les mois ou années à venir.
De plus, plusieurs points de blocage pourrait ne pas aider la vape dans les temps à venir. Tout d’abord la situation de l’hôpital qui en plus du Covid-19 traverse une crise majeure et ce sera évidemment la mission principale de la nouvelle ministre de la santé. Ensuite, l’omniprésence de l’Union Européenne dans les décisions et la politique qui concerne la vape.
Pour l’image du vapotage, avoir une première ministre vapoteuse est positif, pour autant il ne faut pas espérer de miracle après la gestion catastrophique des précédents gouvernements sur la question de la vape et de la lutte contre le tabagisme.