C’est une prise de position qui va forcément faire polémique chez les professionnels de la vape mais qui apporte pourtant un peu d’optimisme dans le combat pour la reconnaissance de la vape en tant qu’outil de réduction des risques tabagiques. Jon Fernandez, directeur général Europe de l’Ouest pour le groupe Imperial Brands (myblu) demande à l’état français de reconsidérer sa position fiscale envers le tabac et surtout d’adopter une autre approche de la vape.
» NOTRE GROUPE CHERCHE A OFFRIR DES ALTERNATIVES AU TABAC ! «
» Une autre approche de la vape est-elle possible ? Dr Olivier Véran, si vous n’êtes pas convaincus, vous et vos services, par la recommandation de l’Académie de Médecine, pourquoi ne pas consacrer une partie des 100 millions d’euros de Fonds national de lutte contre le tabac à des études indépendantes sur les effets et l’efficacité du vapotage ? « .
C’est de cette façon que Jon Fernandez, directeur général Europe de l’Ouest pour le groupe Imperial Brands (myblu) a présenté son argumentation chez nos confrères du Journal de l’économie. Évoquant la difficulté financière des buralistes tout en dénonçant une politique fiscale sur le tabac qui ne fonctionne pas, Jon Fernandez a décidé de s’appuyer sur une alternative qui a fait ses preuves : La vape.
» Vos objectifs, nous les avons compris et, contrairement aux clichés, notre Groupe cherche lui aussi à offrir une alternative moins nocive et plus efficace au tabac. Pour aller dans le sens d’une décroissance de la consommation, nous avons entamé une mue il y a maintenant près de dix ans et nous avons été les premiers à nous orienter progressivement dans la distribution de produits de vape, que l’on appelle aussi cigarette électronique. Se démocratisant peu à peu, ce marché a d’abord souffert de son immaturité et de concepteurs parfois peu scrupuleux. Il entre aujourd’hui dans les mœurs et présente l’avantage de ne pas contenir de tabac. Il est donc à ce titre fort dommage qu’il soit rangé dans la même catégorie que les cigarettes alors qu’il permet aux fumeurs de stopper leur consommation ou, a minima, de la limiter. «