À compter du 31 octobre 2023, les boutiques de vape au Québec ne pourront vendre que des produits de vapotage avec des arômes « tabac », un choix gouvernemental qui pourrait avoir des répercussions catastrophiques sur le marché de la vape mais également sur la santé avec un potentiel retour en force du tabagisme. Si ces nouvelles directives sont sensées « protéger » la population, pour certains professionnels elles sont sévère et oublient totalement la condition du consommateur.
« LE GOUVERNEMENT A ETE SEVERE » AVEC LA VAPE !
Les commerçants québécois spécialisés dans la vape anticipent l’interdiction des arômes, décrétée par le gouvernement du Québec. À compter du 31 octobre 2023, ils ne pourront vendre que des produits avec un arôme « tabac ». Toutes les autres possibilités seront interdites.
Les commerçants craignent que cette interdiction ait des conséquences sur leurs revenus qui sont principalement basés sur la vente de produits aromatisés au goût ou aux arômes de fruits ou d’herbes. Le gouvernement provincial estime que cette nouvelle réglementation permettra de contrer la popularité de ces produits auprès des personnes plus vulnérables.
« Cette nouvelle réglementation concernant les produits de vapotage vise notamment à protéger les jeunes des effets néfastes et préoccupants du vapotage. C’est notre responsabilité et nous allons veiller à ce que ces substances deviennent moins attrayantes pour tous », indique Christian Dubé, le ministre de la Santé du Québec, dans un communiqué de presse.
Pour certains professionnels comme Jonathan Gendron, propriétaire de trois boutiques Vape Dépôt : « Les ventes vont assurément baisser. L’objectif du gouvernement de mieux protéger la santé des Québécois, surtout celle des jeunes, est bon, mais ça ne règlera pas le problème. Les produits vont continuer de circuler. Les consommateurs vont se tourner vers le marché noir ou acheter par Internet« .
L’inquiétude est donc palpable dans une province ou il n’est pas non plus possible de s’approvisionner par internet. « Le gouvernement a été sévère. Le client a été oublié. Vapoter n’est pas la meilleure chose pour la santé, on est d’accord, mais c’est toujours bien mieux que fumer des cigarettes. Le gouvernement n’a pas pris la bonne approche en voulant éviter que des mineurs se mettent à vapoter. Il pénalise tout le monde » déclare M. Gendron.
Nul doute que la fin d’année sera compliquée voir même catastrophique pour les commerces spécialisées dans la vape mais également pour les vapoteurs eux mêmes qui seront bien évidemment tentés de retourner à leur démon initial : le tabagisme.
